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3 SEPT 2012

Pari + confiance + coopération + complémentarité = Biotropica

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Si Jean-Louis Destans a souligné qu’elle serait le monument le plus visité du département, j’ai dit lors de l’inauguration de Biotropica que la serre compterait parmi les dix plus grands bâtiments non industriels de la ville, au même titre que le stade Jesse Owens, la nouvelle caserne des pompiers, le futur théâtre de l’Arsenal et autres réalisations que la municipalité a voulues bien mener.

A cet égard, signer un permis de construire, pour un bâtiment qui s’élève au milieu d’une zone naturelle avec, autour de lui,  à 360° le plus beau paysage de la vallée de la Seine, était un pari délicat, comme l’était et nous le devons aux initiateurs du projet le paru de mettre les Tropiques au coeur de la Normandie. Accorder cette autorisation n’était vraiment pas un geste anodin et à la mairie nous en sommes fiers.

Pour réussir à concrétiser ce projet, en des temps records puisque nos premières discussions remontent je crois à 2009, il fallait de la confiance et nous en avons eu pour Thierry et Anne Jardin, les propriétaires, qui ont fondé Cerza à Lisieux en 1986, et pour Alain Le Héritte, le directeur, qui était venu présenter et défendre son projet avec brio devant le Conseil municipal, avant de repartir sous les acclamations des élus et du public.

De la confiance nous sommes passés à la coopération, et ce de multiples manières, sur le choix des matériaux, les couleurs, les agencements avec l’aide et l’oeil de Michel Ranger qui préside la base de loisirs, de même que nous faisons pression ensemble pour réclamer un panneau autoroutier « Biotropica » sur l’A13 afin de diriger plus surement  les nombreux visiteurs vers le but de leur randonnée. Comme pour tout projet de développement économique, la complémentarité était au rendez-vous.

Complémentarité avec des projets actés puisque grâce à Alain Le Vern nous avons pris à bras-le-corps le dossier de la nouvelle gare qui se dressera à l’orée de la ville nouvelle et par laquelle arriveront certains des 200 000 visiteurs. Quelle impression auraient pu avoir également ces familles, ces toursites si nous n’avions pas mis tous nos moyens dans le renouvellement urbain changeant la route qu’ils empruntent, l’environnement qui les accueille? Quel hébergement enfin auraient trouvé de lointaines visites si nous n’avions pas développé le parc hôtelier du rond-point des Clouets?

C’est presque une équation. Même si le développement d’une ville, d’une agglomération, n’est pas une science exacte, tout finalement prend sens.

© 2011 Marc-Antoine Jamet , Tous droits réservés / Wordpress