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24 FEV 2012

Un soutien massif pour les salariés de Paris Normandie

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Nous étions vendredi à Déville-lès-Rouen, avec de nombreux amis eurois dont le député François Loncle, Christian Renoncourt, Bruno Questel, Leslie Cléret, Richard Jacquet et, bien sûr, François Charmot, pour le meeting de soutien aux 365 salariés du groupe Paris-Normandie menacés du dépôt de bilan que leur entreprise dit ne pouvoir éviter. La liberté de la presse qui souffre de chaque disparition de titre, l’identité et la visibilité de notre région, l’avenir des salariés concernés, le lien de proximité instauré avec les lecteurs, il est bien des raisons qui exigent que le journal puisse continuer de vivre. Notre solidarité est totale. Comme l’est d’ailleurs celle de François Hollande qui a signé la pétition de soutien lors de sa venue à M’Real le 15 février. De manière symbolique et nous en étions heureux, l’intersyndicale a remercié, parmi d’autres, la fédération de l’Eure du Parti socialiste pour le communiqué de soutien qu’elle lui avait adressé et que vous trouverez ci dessous.

POUR SES SALARIES, POUR SES LECTEURS, POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE, PARIS NORMANDIE DOIT VIVRE

Il est clair que nous ne partageons pas « toujours » la ligne éditoriale de Paris Normandie. Le quotidien a pu adopter, notamment dans les périodes électorales, des positions qui, n’étant probablement pas celles qu’aurait spontanément choisies l’ensemble de sa rédaction, semblaient davantage dictées par sa direction. Billets et éditoriaux ont pu pencher en faveur de candidats, de forces ou de décisions éloignés de nos valeurs et de nos engagements, pour ne pas dire contraires. Certains articles ou interviews ont, pour les mêmes raisons, semblé ne devoir rien au hasard et, encore moins, aux nécessités ou au sens de l’actualité.

Mais alors qu’on annonce le dépôt de bilan du titre, les forces de Gauche, singulièrement le Parti Socialiste, savent qu’une partie de leur combat est né avec la défense de la presse et en reste indissociable. A quoi servirait de se prononcer pour la liberté d’expression, de conscience, d’opinion à travers le monde, si celle-ci avait de moins en moins d’endroits pour exister dans notre propre pays. Derrière la Une d’un journal, il y a des femmes et des hommes, compétents, passionnés, talentueux, qui travaillent. Aujourd’hui ils sont légitimement dans l’inquiétude. Notre solidarité avec les 365 salariés, dont les 114 journalistes, de Paris Normandie est donc entière. Elle est évidente. Elle est normale.

Les difficultés de Paris Normandie sont en effet une mauvaise nouvelle pour tous les Hauts Normands et les Eurois. Elles sont lourdes. Elles ne doivent pas être insurmontables. L’effet de la mauvaise gestion du Groupe Hersant, qui frappe des salariés, pénalise des lecteurs, ne peut conduire le quotidien au charnier.Le Groupe, dans nos départements, grâce aux différentes éditions de Paris Normandie, du Havre Libre, grâce aux équipes du Havre-Presse, du Progrès de Fécamp, grâce aux rédactions décentralisées, à son réseau de correspondants, est aussi un trait d’union pour ses lecteurs et, au-delà, pour les habitants de notre territoire. Enquêtes et nouvelles renseignent, informent, éclairent. C’est un élément humain, rapide, essentiel au débat. C’est une parole de proximité. Un journal républicain est un instrument de la vie politique. Il porte en lui une part de la démocratie. C’est un miroir tendu vers les gens, les entreprises, les associations. Il ne doit pas disparaître.

Comme notre candidat François Hollande qui a signé la pétition pour sauver Paris Normandie lors de sa venue sur le site de M’Real, le 15 février dernier, les socialistes eurois apportent leur soutien inconditionnel aux salariés mobilisés pour la pérennité d’un journal dont notre région, pour son identité, pour sa visibilité, a besoin.

 

© 2011 Marc-Antoine Jamet , Tous droits réservés / Wordpress