ACCUEIL | AGENDA | REVUE DE PRESSE | EQUIPE | CONTACT | MIEUX ME CONNAITRE | PHOTOS

15 JAN 2017

Pour les socialistes, 2017 sera une année décisive. En tant que Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste, j’ai transmis ce samedi mes voeux de réussite aux primaires, aux élections législatives et présidentielle, pour rassembler la Gauche et faire gagner la France !

Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,

2017 sera – politiquement – une année décisive. Mais, avant tout et de garde de l’oublier, je veux présenter à chacun des vœux personnels et au nom de la Fédération du Parti Socialiste pour sa santé, son épanouissement, son bonheur familial et la réussite de ses projets.

Nous sommes nombreux. Néanmoins, beaucoup n’ont pas pu nous rejoindre ce matin. Ils ont d’excellentes excuses puisqu’ils battent le pavé pour mobiliser nos électeurs, les électeurs de Gauche, afin que la participation aux primaires soit la plus élevée possible. Je pense, notamment, à Eric Lardeur et aux camarades de Louviers qui ont délégué François Loncle pour venir chercher des tracts, à Frédéric Delamare et aux amis de Bernay, à Alexis Darmois et aux militants de Pont-Audemer. Je les ai vus jeudi à la cérémonie que j’organisais à Val-de-Reuil. Ils m’ont dit leur détermination à être sur le terrain et dans l’action. Nous ne pouvons que les en remercier.

Quand de bonnes nouvelles viennent éclairer un début d’année, il ne faut pas se priver de les citer. Nous entamons à peine le mois de Janvier et, déjà, le Parti Socialiste, en Normandie, peut se féliciter de victoires importantes. Je veux d’abord saluer notre ami Yves-Marie Rivemale devenu Maire de la commune nouvelle de Verneuil d’Avre et d’Iton. Je veux également féliciter Michel Leroux devenu Président de la communauté de communes Pont-Audemer Val de Risle. Je veux enfin dire notre joie au Maire de Mézidon, François Aubey, devenu le nouveau Président de l’Agglomération de Lisieux-Normandie en battant le candidat de Hervé Morin.

Je voudrais surtout dire mon amitié et ma reconnaissance aux deux normands qui gouvernent la France. Il me semble en effet que peu se sont aperçus que ce sont deux camarades ancrés dans notre région par l’enfance ou par l’élection qui sont à la tête de L’Etat

Celui de la Haute, non pas de la haute bourgeoisie, mais de la Haute Normandie, François Hollande, pour qui j’aurais voté s’il s’était à nouveau présenté. Je n’ai pas la même vision à sens unique de son bilan que la plupart des critiques. N’ayons pas la mémoire courte. Souvenons-nous des mots employés par un candidat de notre bord, grand spécialiste des finances que la police newyorkaise « empêcha » par la suite de se présenter. Il parlait de « quinquennat de l’enfer ». Il évoquait la quadruple crise qui ravageait le continent : crise de l’Europe et crise de l’Euro, crise de la dette et du crise déficit. C’est la situation exacte dans laquelle notre ancien Premier secrétaire a trouvé notre pays lorsqu’il a pris la responsabilité de le diriger. Faut-il rappeler les menaces supplémentaires auxquelles il a du faire face : guerre au Mali, guerre en Irak et en Syrie, sans doute guerre en Lybie, conflit en Centrafrique, horreur des attentats, de la violence et de la barbarie. François Hollande a su réagir. Il a fait face. Sans diviser. Sans perdre son calme. Sans aggraver ou compromettre. Pensons à ce qu’aurait été l’attitude de Nicolas Sarkozy face aux mêmes événements. Le Chef de l’Etat a su restaurer la confiance en la France, l’admiration pour la France, l’amour de la France à l’étranger. J’en ai été le témoin. Alors que nous étions parvenus à nous fâcher avec un tiers des pays que compte notre planète, le nôtre est aujourd’hui de nouveau reconnu et parfois attendu.

Il y a eu des acquis et des conquêtes : l’Education qui retrouve son rang de priorité, la pénibilité au travail enfin établie, les retraites préservées et la frontière des 60 ans rappelée, les comptes publics rééquilibrés, le système de santé et la sécurité sociale sauvegardés, l’organisation de la COP 21 réussie et la transition écologique prise en compte. Le temps réhabilitera l’étendue et la portée de son action.

Bien sur, des fautes ont été commises. Deux lignes ont trop longtemps coexisté au sein d’un seul et même gouvernement. C’était une erreur. Contrairement à ce que disait la Cour des comptes, ne pas souligner l’état déplorable dans lequel était le pays en 2012. C’en était une autre. Ne pas être parvenu à inverser la courbe du chômage après l’avoir promis. C’en était une de plus.

Pour autant, le Président de la République a été victime de plus d’un malentendu. Pourquoi un livre que lui consacraient deux journalistes goguenards s’est il résumé à quelques bonnes feuilles, à deux ou trois pages, à une dizaine de citations ? Je l’ai lu et, en dehors de deux ou trois fautes, donner la liste des exécutions extrajudiciaires, parler à Tsipras devant ses interviewers , accepter certaines questions sur sa vie privée, ce livre me paraît plutôt révéler révèlent l’humanité, le courage et la capacité dont a su faire preuve le Président de la République au cours de ces cinq années et qui sont le fond de sa personnalité.

Celle-ci, dans sa complexité et, aussi, sa naïveté ne m’est pas totalement étrangère. J’ai une anecdote à vous confier. En 1992, alors que je venais d’être nommé directeur de cabinet de Henri Emmanuelli, un scooter s’arrête à ma hauteur devant la Cour des comptes. Son conducteur enlève son casque. C’était François Hollande. Il m’interpelle « si tu veux, je peux te faire devenir le directeur de cabinet d’Henri Emmanuelli ». Je l’étais depuis 48 heures. Je n’ai pas osé lui dire. Cela en dit pas mal sur l’homme et sur sa manière de gouverner.

Un seul mot sur l’homme de la Basse Normandie, mon ami Bernard Cazeneuve. Il est en forme de question. Mais pourquoi le Président ne l’a-t-il pas nommé à Matignon voici cinq ans ?

Abordons sans plus attendre le sujet qui fait notre actualité : les primaires.

  • Le premier tour approche et je voudrais dire mon admiration aux secrétaires de section, aux permanents, aux militants socialistes qui, en deux mois, après deux bureaux et un conseil fédéraux, malgré le pessimisme des uns, le scepticisme des autres, ont su monter, dans l’Eure, une organisation exemplaire. Je n’oublie pas d’associer à ce succès nos alliés radicaux avec Olivier Taconet et Diego Ortega que je remercie pour sa présence à nos côtés ce matin.

  • Le premier tour approche et nous compterons dimanche prochain 51 bureaux de vote, tous situés à moins de 15 kilomètres du domicile des 430 000 électeurs eurois. Même s’il y a quelques trous dans la raquette du côté de Breteuil ou Saint-André, c’est un investissement militant important et je veux que chaque bénévole, chaque bonne volonté, chaque cœur généreux de son temps et de son énergie, soit chaleureusement remercié.

  • Le premier tour approche et nous pouvons compter sur l’arbitrage du délégué départemental auprès de la Haute Autorité, Maitre Geoffroy Dezellus, pour dire la loi et s’assurer de la sincérité, dont je ne doute pas, du scrutin.

  • Le premier tour approche et nous avons des représentants pour cinq de nos sept candidats : Emeric Jeanne de Gravigny pour Manuel Valls, Janick Léger de Léry pour Benoit Hamon, Arnaud Rodrigue Adonon de Vernon pour Vincent Peillon, Bruno Questel de Bourgtheroulde pour Arnaud Montebourg et Olivier Taconet de Louviers pour Sylvia Pinel.

  • Le premier tour approche et nous aurons un débat, ici même, mardi 17 janvier à 20h30, entre chacun de ces représentants. Ils pourraient être rejoints par des membres éminents des différentes équipes de campagne. Laura Slimani parlera pour Benoît Hamon. Arnaud Montebourg m’a appelé pour me prévenir qu’il désignerait quelqu’un. C’est aussi le cas de Manuel Valls. La Fédération de l’Eure du Parti Socialiste sait organiser ces grands et beaux moments de débats. Elle en fera une nouvelle démonstration dans quelques jours. En parfaite impartialité.

  • Le premier tour approche et je sens à la fois un souffle et un intérêt. Tout le monde pensait-il que nous y arriverions ? Certes non. Au petit jeu du PS bashing, nous sommes en train de démentir les sondages et les pronostics. Quatre millions de nos concitoyens ont regardé jeudi soir le premier débat télévisé. Souhaitons qu’ils soient aussi nombreux à aller voter dimanche prochain…

On me demande comme premier secrétaire quel est mon candidat. Ils le sont tous. Rien ne les distingue. Ils partagent un socle, des valeurs et des objectifs communs. Nous avons sept candidats bien à Gauche. Quatre d’entre eux appartiennent à notre famille politique. Ce ne sont pas des ennemis. C’est même le contraire. Je suis, en effet, dans une situation particulière. J’en connais quatre personnellement et depuis longtemps.

Vincent Peillon, jeune professeur de philosophie, a été mon collaborateur en 1992 à l’Hôtel de Lassay. Il écrivait des discours, notamment de remises de décorations, dont je m’évertuais à lui donner les bases. Arnaud Montebourg a été étudiant avec moi quand nous avions 20 ans. Nous avions les mêmes amis, connaissions les mêmes gens. Plus singulier, il a été mon voisin de pallier pendant 10 ans. Nous nous sommes retrouvés parents d’élève dans la même école de ZEP que fréquentaient nos enfants. Je n’oublie pas non plus qu’il a été le sauveur de M-Real, par une nationalisation départementale conçue avec Jean-Louis Destans, sauvetage que s’accaparent scandaleusement aujourd’hui les élus de droite. Benoit Hamon est un ami véritable qui a toujours été là pour l’Eure, pour la Ville et pour moi. Je l’ai un peu torturé quand je dirigeais, fabiusien, les services du PS et qu’il était, rocardien, le Président du Mouvement des Jeunes Socialistes. Il est socialiste. Il est sincère. Je pense qu’une grosse majorité des militants de ma famille votera pour lui. Manuel Valls a une place à part. Je l’ai vu s’élever, se bonifier, et progresser de responsabilité en responsabilité. Il a pour lui l’expérience d’avoir su gouverner la France. Ce n’est pas un Congrès du Parti Socialiste. C’est la désignation de notre candidat pour la Présidence de la République. Il faut en avoir la carrure. Il faut en avoir les épaules.

Dans ce contexte, on me demande de choisir. Certains me disent que c’est imprudent, que je ferai mieux de taire mon choix pour après, pour le Congrès qui viendra. C’est mal me connaître. Ce serait à la fois absurde et peu courageux. On élit un homme avec un physique et un âge, une carrière et une capacité, un savoir-faire et une volonté, pas uniquement un programme et des idées. Il faut juger un avenir et, également, un passé. Il faut que le second crédibilise le premier. Je choisirai, sans donner la moindre consigne de vote, ni pour ma section dont je ne suis d’ailleurs pas le secrétaire, ni pour la fédération, Manuel Valls. Dans la clarté.

Maintenant tout ne s’arrêtera pas avec la primaire. Mon espérance, c’est le rassemblement à partir du 29 janvier. Il y a des candidats en dehors de la dynamique que nous avons créés. Ils ont leurs qualités. Mais je n’aime ni la déloyauté, ni la mégalomanie. Je préfère, en outre, les enthousiasmes collectifs aux aventures individuelles. Si la Gauche se divise autour de trois candidats, elle perdra. Si elle se rassemble autour d’un seul, elle peut, contre toute attente, l’emporter et ce sera pour le bien de la France.

Car je crois en la différence entre une droite et en une gauche, entre la réaction et le progrès, entre l’ordre et le mouvement. La démocratie est un moteur à deux temps. Tout ne se ressemble pas. Tout ne s’agrège pas. Il reste six mois pour le rappeler aux Français.

Cette victoire en Juin, elle aurait des conséquences locales. Ici les agglomérations, le département et la région sont, désormais, dirigés par les ultra-battus de la droite, ceux qui ont péniblement dépassé la barre des 3%, il y a quelques semaines, dans leur combat interne. Même leurs propres amis se sont aperçus que « nos » élus de droite n’étaient pas bons, qu’ils étaient mauvais. C’est dire.

A Evreux, les coups de menton du plus mauvais maire qu’ait connu la Ville depuis la libération s’enchainent : suppression des concerts, étranglement des associations, chasse aux jeunes, conflits avec les agents municipaux, fin du renouvellement urbain caractérisent ses trois premières années de mandat. Il est temps qu’Evreux puisse avoir pour premier magistrat un homme dynamique et intelligent, un homme avec une vision et une ambition pour les Ebroïciens. Timour Veyri, bientôt, sera celui-là.

Au Département l’inexpérience et l’impréparation d’un débutant perdurent. L’agitation d’une campagne, c’est une chose. La gestion d’une collectivité en est une autre. Traquer les Rmistes, ce n’est pas un programme. Fermer les collèges des quartiers de grande pauvreté, c’est une politique de Gribouille. Jean-Louis Destans avait su donner à notre département une force et une identité, des repères et des acquis. Tout cela vole aujourd’hui en éclat. Quel projet, quel souffle, quel élan ? L’Eure sommeille, l’Eure s’endort, l’Eure roupille.

A la Région, c’est l’insoutenable légèreté du dilettante. On pose un lapin à des centaines de proviseurs : même pas grave. On est roulé dans la farine par l’Ile de France : même pas grave. On prend la gestion des TER sans obtenir la moindre compensation de l’Etat contrairement à toutes les autres régions : même pas grave. On paye à l’enseignement privé des millions d’euros qui ne lui étaient pas dus : même pas grave. On revient au système des annonces non financées et de l’accumulation des autorisations de programme pour faire de la gonflette budgétaire : même pas grave. On annonce qu’on aura multiplié la dette de la Région Normandie par trois en 2022 passant de la région la mieux gérée de France à la moins bien gérée de France : pas grave. Tout cela est effarant. Le Président de la région est une danseuse.

Alors à qui profite le crime ? Marine Le Pen, en venant parader à Igoville et à Ecouis, dans le plus grand mépris des systèmes administratifs et financiers les plus élémentaires, nous a répondu. La mollesse politique et la faiblesse intellectuelle de la droite jettent ses électeurs dans les bras du populisme et d’un mouvement dirigé en Normandie par une jolie brochette d’emplois fictifs. Le FN est le parti des assistants parlementaires. Quelle indécence de lui voir dénoncer les assistés et les solidaires.

Plus que jamais, je crois donc aux socialisme et aux socialistes, à l’intérêt général, au service public, à l’égalité des chances et à la justice sociale, à l’équité fiscale et à la solidarité. Pour le grand rendez rendez-vous de mai et les échéances législatives du mois de juin, ce seront toujours les valeurs qui me détermineront..

Cela facilitera nos choix aux législatives. Dans la deuxième circonscription, la droite a désigné à l’issue d’un marchandage que tout le monde connaît, non pas une jeune adjointe d’Evreux à qui l’investiture était promise, mais un conservateur, quintessence du notable assis et rassis, immobile et cacochyme, inodore, inaudible, invisible. Inscrit dans cette circonscription, je choisirais un député capable, solide, connaissant les dossiers et agissant en proximité, intelligent et clairvoyant, évidemment Jean Louis Destans.

Dans la troisième, la droite se déchire l’héritage d’Hervé Morin. Le choix est simple. De la cohérence et de la constance, je soutiendrais la belle dynamique d’une femme, d’une élue de terrain et de vérité, de Marie-Claire Haki qui a su construire après ses victoires acquises aux élections municipales et départementales.

Dans la cinquième, la droite a choisi un clone de Sébastien Lecornu, un héritier de Franck Gilard. De René Tomasini à Bruno Lemaire, la dynastie de leurs collaborateurs à qui on offre des mandats en hochets ou en cadeaux se perpétue. Je choisirais donc sans la moindre hésitation Martine Séguéla qui a, pour elle, l’expérience de l’adjointe qu’elle a été aux Andelys, la loyauté dont elle n’a jamais manqué pour représenter notre famille politique y compris aux dernières législatives, l’attachement à un territoire sur lequel elle vit, travaille et s’investit.

Pour la première, j’ai demandé à la femme que nous avons désigné de rester en retrait, à l’abri des mauvais coups, d’un élu, ancien ministre, baron local, qui a accès aux médias par ses collaborateurs, nombreux, et ses réseaux, anciens.

Quant au niveau national, le spectacle donné par la droite est affligeant. Sans même avoir été élu, François Fillon apparaît pour ce qu’il n’a jamais cessé d’être, c’est-à-dire le « collaborateur » de Nicolas Sarkozy. Ce dernier n’avait vu juste que sur une chose et c’est celle-là. Même provocation ultralibérale. Même programme de casse de la sécurité sociale. Même rejet du service public avec la disparation annoncée de 500 000 fonctionnaires qu’il ne pourra ôter – heureusement – aux services de l’Etat, l’éducation, la sécurité, l’environnement, dont il ne pourra – heureusement encore – priver l’hôpital, mais qu’il prendra évidemment aux collectivités territoriales vers lesquelles les dotations seront octroyées à la hauteur des suppressions de postes auxquels les Maires consentiront. Même imitation du Front National lorsque l’on entendait encore hier, à Nice, ses propos indignes sur l’immigration et l’instauration de quotas pour les étrangers. Même stigmatisation des pauvres et des sans emploi, lui dont la dernière activité professionnelle remonte au seul mois qu’il passa, voilà 40 ans, en 1973, en stage à l’AFP de Madrid.

Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,

Je vous ai dit le danger. Il est face à nous : effroyable. Je vous ai dit les défis. Ils sont devant nous : immenses. L’année 2017 sera donc bien une année décisive. En juin, autour de nos candidats aux élections législatives, en mai, à l’élection présidentielle et plus près de nous, dans 8 jours, dès le premier tour des primaires citoyennes, pour donner de la force à notre futur candidat et créer les conditions du plus large rassemblement des socialistes, des radicaux et des écologistes, mobilisons-nous ! L’affluence au rendez-vous de dimanche prochain est la clef d’un éventuel succès. Souvenons des paroles de François Mitterrand : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Souvenons-nous d’Epinay et serrons dans nos mains le talisman de l’unité. Allons-y, saisissons chaque occasion qui nous est donnée d’en faire la notoriété, réussissons ces primaires ! Réussissons pour faire vivre le socialisme, réussissons pour rassembler la Gauche, réussissons pour faire gagner la France.

Vive les socialistes de l’Eure. Vive la Gauche. Vive la République et vive la France ! Bonne année à tous !

© 2011 Marc-Antoine Jamet , Tous droits réservés / Wordpress