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22 MAI 2014

Luis Tomasello est l’auteur à Val-de-Reuil de « Cinétisme », rue grande. Il est décédé au début de cette année. Ces photos de nuit prises par Carole Feral, du service communication de la mairie, sont un hommage que la Ville rend au sculpteur argentin. Ajoutons que l’ANRU de la dalle et son plan d’éclairage décidé par la mairie auront été les meilleurs conservateurs de son œuvre. Cette biographie empruntée à Wikipedia retrace les grandes lignes de son parcours artistique.

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Luis Tomasello, né le 29 novembre 1915 à La Plata, en Argentine, mort le 17 janvier 2014 à Paris, est un sculpteur argentin.

Il entre à l’École nationale des beaux-arts Prilidiano Peyredon en 1932.

De 1940 à 1944, il poursuit ses études à l’École supérieure de peinture Ernesto de la Carcova à Buenos Aires et travaille la figuration jusqu’en 1950.

En 1945, il effectue son premier séjour en Europe et aborde l’abstraction géométrique.

En 1951, Tomasello fait son premier voyage en Europe et arrive en Sicile pour connaître la terre de son père. Il découvre l’œuvre de Mondrian. Il réside finalement six mois à Paris. Il découvre les  vitraux médiévaux de la cathédrale de Chartres et a pour la première fois l’intuition de la couleur-lumière, qui sera déterminante dans son œuvre.

Après son installation définitive à Paris en 1957, Luis Tomasello réalise ses premières expériences cinétiques dans le plan en travaillant avec Marino di Teana. L’année suivante apparaissent les premiers reliefs où, en pionnier, l’artiste intègre les effets de la réflexion de la couleur.

Il adhère en 1958 au groupe de la Galerie Denise René et, depuis, ne cesse de développer une œuvre totalement tournée vers les problèmes de la lumière.

De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées dans le monde entier. Parmi lesquelles figurent, en 1976, une importante rétrospective au musée d’art moderne de la ville de Paris et, plus récemment, en 1985, une autre au musée national centre d’art reine Sofía à Madrid.

Poursuivant les recherches plastiques nées au début de ce siècle et couramment dénommées « art abstrait géométrique » ou « constructivisme », Tomasello fait partie de ce groupe de créateurs dits cinétiques qui, dans les années cinquante, voulurent intégrer le mouvement dans leurs œuvres.

Ils mirent en œuvre, soit le mouvement virtuel par démultiplication de perspectives et autres illusions d’optique (Op Art), soit le mouvement réel produit par des forces mécaniques, électriques ou naturelles telles que le vent. Tomasello explore les effets obtenus par la réflexion de la lumière en des compositions vibratiles à trois dimensions, très pures, réduites à l’essentiel.

© 2011 Marc-Antoine Jamet , Tous droits réservés / Wordpress