ACCUEIL | AGENDA | REVUE DE PRESSE | EQUIPE | CONTACT | MIEUX ME CONNAITRE | PHOTOS

29 JAN 2017

Mobilisation en forte augmentation, scrutin incontestable et très large victoire de Benoit Hamon dans l’Eure

 

 Mobilisation en forte augmentation, scrutin incontestable

et très large victoire de Benoit Hamon dans l’Eure

Les primaires citoyennes ont livré ce soir, en France comme dans l’Eure, leur verdict. Elles ouvrent, pour l’élection présidentielle, pour les élections législatives, un chemin manifestement compliqué, probablement difficile, mais enfin possible et porteur d’espoirs pour la Gauche toute entière.

Dans cette perspective, mobilisation largement renforcée, procédures scrupuleusement respectées et résultat parfaitement clair sont trois des enseignements principaux à tirer au soir de ce dimanche électoral.

En effet, pour les socialistes, les écologistes, les radicaux et, au-delà, pour l’ensemble des forces de Gauche, il y a, en ce dimanche 29 janvier, deux victoires incontestablesLa première, attendue depuis le premier tour, c’est celle de Benoît Hamon qui, apportant idées neuves et renouveau des hommesobtient un score qui, dans notre département, avec près de 60% des suffrages, est absolument comparable à celui qu’il recueille dans le pays tout entier (58,9%). Mais la seconde, inattendue, est celle d’une dynamique qui donne désormais à son vainqueur la capacité à se tourner vers les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, et, peut-être, d’Emmanuel Macron en leur proposant une alternative crédible et légitime à l’outrance stérile de l’un, au libéralisme économique et social de l’autre. C’est un sondage en grandeur réelle que le Parti Socialiste a su réaliser en deux dimanches.

Il faut d’abord se réjouir que les électeurs de Gauche, dans des proportions beaucoup plus importantes qu’ils ne l’avaient fait dimanche dernier, se sont exprimés. A la lecture des premiers chiffres de la participation dans l’Eure, elle progresse comme partout dans notre pays, mais avec un élan tel qu’elle augmenterait de plus de 20%. Près de 14.000 eurois, soit 3.000 de plus que dimanche dernier, ont désigné, par eux mêmes, le candidat de l’égalité des chances et de la justice sociale. A l’échelon national, le cap décisif des deux millions d’électeurs serait franchi. C’est moins qu’en 2011, mais bien davantage que ce que les augures et les devins pronostiquaient. Partout, la mobilisation euroise a progressé. Dans les villes et dans les campagnes. A Verneuil-sur-Avre, à Conches, à Pont de l’Arche, à Pont-Audemer, à Val-de-Reuil et à Gaillon, dans les communes dirigées par des majorités socialistes et apparentées, cette progression est particulièrement forte. Elle confirme la solidité de nos élus, la qualité de leur gestion, la satisfaction des habitants pour leur action, l’intérêt et la pertinence des projets qu’ils portent auprès de leur population. Mais aux Andelys, à Saint-Marcel, à Gisors, dans toutes les villes détenues par la droite, l’augmentation du nombre des électeurs est également remarquable. Elle annonce dans nos cinq circonscriptions d’autres résultats que ceux qui nous étaient prédits.

Comme au premier tour, pendant les 10 heures d’ouverture de ce scrutin et jusqu’à l’issue du dépouillement à 19 heures, aucun incident n’a été recensé. Aucune irrégularité n’est venue émailler, interrompre ou perturber les files d’attente, calmes, attentives, impatientes, rassemblées dans les 51 bureaux de vote que la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste a ouverts. Je veux remercier, personnellement et politiquement, nos remarquables militants et sympathisants, nos alliés écologistes et radicaux, les volontaires qui nous ont permis de rassembler 400 scrutateurs pour organiser cette élection. L’exemplarité dans laquelle s’est déroulée la consultation doit être saluée et, dans l’Eure, elle constitue un singulier contraste avec les résultats des primaires de la Droite dont chacun aura noté, sans pourtant rien en dire, le caractère étonnant, pour ne pas dire étrange, des scores de certains candidats distancés en France et que Evreux, Vernon, Louviers et Bernay ont tenté poussivement de propulser.

Le résultat obtenu par le vainqueur rend sa victoire incontestable. Dans l’Eure, il s’explique, notamment, par son investissement ancien et ses réponses positives aux invitations que la fédération lui avait adressées, par trois fois, encore aux européennes, pour participer aux meetings et aux grands rendez-vous militants de l’Eure. Comme au premier tour, les géographies militantes s’effacent donc logiquement pour lui donner une avance homogène dans tous les cantons du département. Il l’emporte dans notre département par 60% des voix. Je lui adresse, ainsi qu’aux siens, en tant que Premier secrétaire fédéral et, aussi, comme ami, des félicitations chaleureuses et sincères.

Je veux avoir aussi une pensée amicale pour Manuel Valls qui, pendant cinq ans, Place Beauvau comme Ministre de l’Intérieur puis à Matignon comme Premier Ministre, a gouverné notre pays avec sincérité toujours, efficacité souvent et honnêteté en tout. Avec le Président de la République, dans la loyauté, il a su redresser les comptes publics de la France et engager des réformes déterminantes pour financer l’Ecole, la Santé, la Sécurité, le Logement et l’Environnement.

Pour les socialistes, les prochains jours seront déterminants. Il faudra, dès demain – et en cela les déclarations pleines de responsabilité prononcées ce soir doivent nous y aider – travailler au rassemblement de notre famille politique, soutenir, l’enthousiasme et le mouvement nés de la campagne menée par Benoit Hamon. Incontestablement, ses propositions ont structuré, animé et occupé les primaires qui s’achèvent. Il faut lui rendre ce mérite. Il faut surtout lui reconnaître cette force. Dans une Gauche qui a, parfois, souffert d’un manque de jeunesse et d’imagination, il a su évoquer les grandes mutations de notre économie, parler à notre société et convaincre. Il incarne un changement de générations. A sa personnalité, à son allant naturel, à son dynamisme communicatif, à sa détermination de militant et de socialiste de trente ans, se sont ajoutées la constance et la cohérence d’un programme qui peut être discuté, mais qui s’impose ce soir, la force de propositions préparées et travaillées, qui peuvent relever de l’utopie, mais sont plébiscitées par la réalité d’un scrutin. Au fur et à mesure de cette campagne, au cours d’un dernier débat télévisé parfaitement maitrisé, la stature d’un homme d’Etat s’est révélée. Elle devra encore s’affirmer. La route vers les élections présidentielles lui en donnera l’occasion.

 

Parce qu’il est le candidat issu de nos primaires et que nous en connaissions tous les règles, il sait pouvoir compter sur mon soutien et celui de la fédération toute entière. Il connait ma loyauté, il sait ma fidélité au Parti Socialiste depuis 35 ans et plus. Mon rôle sera désormais de travailler pour lui et avec lui au rassemblement de toute la Gauche et je réunirai un conseil fédéral rapidement pour envisager nos initiatives en direction des autres formations de Gauche. Face à une droite éclaboussée par les affaires, à un Front National bardé d’emplois fictifs, mon premier objectif est de battre leurs candidats. Un nouvel horizon s’ouvre pour les socialistes, les radicaux et les écologistes. Cette dynamique doit s’accentuer et s’exprimer partout dans notre pays. C’est notre objectif, c’est notre exigence, c’est notre devoir.

Communiqué de Marc-Antoine Jamet,

 Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste

25 JAN 2017

Nous n’accepterons jamais la fermeture irrationnelle et infondée du collège Pierre Mendès France de Val-de-Reuil

Nous n’accepterons jamais la fermeture irrationnelle et infondée

du collège Pierre Mendès France de Val-de-Reuil

 

En 2016, le Conseil Départemental annonçait, brutalement, la « condamnation à mort » d’un collège qui, à Val-de-Reuil, porte le nom d’un élu de l’Eure, grand homme d’Etat, président du Conseil et résistant. Comme s’il était – encore ! – normal de « débarrasser » notre mémoire collective du souvenir d’un homme qui s’est battu pour préserver l’honneur de la France. Affront involontaire fait à l’héritage de nos pères, singulièrement sur le territoire de « sa » circonscription, invraisemblable contradiction de la part de ceux qui soutiennent la construction d’un « récit national » dans les manuels scolaires des jeunes collégiens, on va gommer, on va effacer Pierre Mendès France.

 

Depuis cet oukase, aucun travail sérieux, aucune étude réelle, ne sont venus étayer ou, au moins, éclairer cette incompréhensible volonté. C’est toujours dans l’arbitraire le plus total, sur le seul fondement du bon plaisir, que le département s’enferme dans sa décision et tente d’imposer par la force ce qui ne se justifie pas par la raison.

 

Aussi, Sébastien Lecornu, sept mois après que Préfet et Recteur lui en ont fait la demande, a-t-il convoqué, subrepticement, comme si de rien n’était, le 17 janvier dernier, à Evreux, une commission administrative, dont le but – sans grande habilité – était d’entériner la situation imposée. Les représentants de Val-de-Reuil, Poses, Alizay, Igoville et Pont-de-l’Arche, qui s’étaient présentés à l’ouverture de la réunion, l’ont donc logiquement quittée. Chacun a pu constater, en effet, qu’il ne s’agissait pas de travailler, de réfléchir ou de discuter, vers une solution, mais, en fait, d’avaliser, sans autre formalité, la fermeture du collège rolivalois en hasardant, sur des bases faussées, une nouvelle carte de la circonscription scolaire de Val-de-Reuil, Louviers et Pont de l’Arche.

 

On aurait pu, faible consolation, espérer que, pour masquer ses intentions, le Vice-Président en charge des collèges et de cette pénible tâche, Benoit Gatinet, avait, pour l’occasion, construit une méthodologie, défini un plan d’action, envisagé des règles. Pour justifier une sectorisation absurde et ses conséquences pénibles pour les milliers d’élèves scolarisés dans ce périmètre, c’eut été bien le moins. S’abstenant d’écouter, de recevoir ou, au moins, de prendre en compte les arguments avancés et soutenus par une très large majorité d’enseignants, de parents d’élèves et d’élus concernés, le Conseil Départemental a, une fois encore, fait fi de toutes les évidences. Celles-ci sont pourtant renforcées par tous les arguments.

 

Argument moral tout d’abord puisqu’à aucun moment le Président du Département n’a jugé utile de présenter aux élus des territoires concernés sa décision, pas plus qu’il n’a voulu dialoguer, proposer, écouter la communauté éducative et les équipes pédagogiques. Plus étonnant, à moins que ce ne soit par goût de la provocation, il était venu pour sa première rentrée scolaire au collège PMF pour assurer, orbi et orbi, qu’il en préserverait l’activité. Plus grave, quelques jours seulement avant que le couperet tombe, il disait le sujet ouvert et en cours de réflexion, ce que confirmait à la même époque un mail de son directeur général de service qui précisait qu’aucune décision n’était prise.

 

Argument technique ensuite puisqu’il a fallu au département, pour tenter de justifier ce qui ne pouvait pas l’être, trouver, à la hâte et dans une troublante méconnaissance du dossier, des prétextes qu’il pensait imparables. La sécurité a été l’un d’entre eux. Sur ce plan, les erreurs et les approximations se sont succédées. On a assuré que ce collège était un « Pailleron », ce qui était faux et absurde, puis qu’il était, contre toute évidence, un collège « qui ressemble à un Pailleron ». On a voulu prouver qu’il était un établissement comportant de tels défauts de construction, construit en bois et en carton (lui qui pèse des tonnes de béton), qu’il mettrait en péril la vie de celles et ceux qui y étudient et y enseignent, bref qu’il s’écroulerait. Manifestement, il y avait là une confusion avec ce qu’il arriva des murailles de Jéricho. L’ingénieur en chef responsable des établissements du secondaire dans le département eut beau à plusieurs reprises faire la démonstration du contraire, nul ne voulut l’écouter. Qui veut noyer son chien dit qu’il a la rage…

 

Argument démographique également qui a obligé le Département, tête baissée, engoncé dans ses certitudes idéologiques, à ne pas reconnaitre les chiffres en progression croissante du nombre des habitants de la plus jeune commune de France, ni l’augmentation des demandes d’inscription à PMF alors même qu’elles étaient découragées par ses services. 12 classes ouvertes en cinq ans dans la Ville soit l’équivalent, à raison de 25 nouveaux élèves par classe, de 300 nouveaux collégiens, 1000 nouveaux logements construits, certains en face du collège PMF, et 1000 à venir dans les prochaines années soit un nombre important de futurs élèves à scolariser, 1000 inscrits sur les listes électorales lors des derniers mois de l’année passée, constituent autant d’éléments objectifs d’une évolution démographique positive. Comment accueillir dans de bonnes conditions ces centaines d’enfants si la Ville se voit priver demain de l’un de ses trois établissements ? Pas une réponse à cette question n’a été formulée par le département.

 

Argument social, surtout, car c’est là le cœur du problème posé par une décision, qui frapperait, si elle était confirmée, suivant une logique identique à que celle poursuivie pour avec la suppression du collège Pablo Neruda dans le quartier de la Madeleine à Evreux, l’un des deux territoires les plus pauvres de tout le département. Cela signifierait l’abandon pur et simple d’un des deux réseaux d’éducation prioritaire les plus importants de l’Eure, réseaux indispensables pour corriger les inégalités, décisifs pour rattraper des situations nées d’un niveau de pauvreté très élevé.

 

Argument pédagogique bien sûr en ce que la fermeture de PMF conduirait au charnier l’équilibre éducatif, difficilement trouvé, de la commune et de celles qui l’entourent. Un seul collège pour Val-de-Reuil et un autre pour le Vaudreuil, c’est accentuer les antagonismes, c’est façonner une nouvelle opposition irresponsable entre pauvres et riches, en créer une supplémentaire entre supposés bons et supposés mauvais élèves, sans illusion sur où serait l’établissement d’excellence et où serait celui de la relégation. C’est envoyer dans l’unique établissement ouvert, Alphonse Allais, prévu pour accueillir 400 élèves, 200 à 300 élèves de plus qui n’auront ni cour de récréation, ni réfectoire, ni espaces communs adaptés à leur nouvelle situation. Il faut ne jamais avoir été enseignant ou ne jamais eu avoir d’enfants collégiens pour ne pas examiner ce que seront les circulations aux interclasses. Le collège Alphonse Allais, seul collège classé REP+ du département de l’Eure, ne peut pas devenir le ghetto des réprouvés, des élèves les plus en difficulté ou les plus durement frappés par la précarité. La polarité déjà forte exercée par le Collège Michel de Montaigne, aux résultats scolaires supérieurs à ceux des deux établissements rolivalois, ne peut continuer de s’accentuer. Nous n’accepterons pas que puisse se développer une éducation à deux vitesses. C’est le principe même de la mixité sociale et scolaire qui est remis en question. Saturer un seul collège à Val-de-Reuil, c’est aussi prendre le risque de la contagion à d’autres communes de notre Agglomération. Supprimer Pierre Mendès France reviendrait en effet à surcharger les effectifs du collège Hyacinthe Langlois à Pont de l’Arche dont les futurs travaux ne sont prévus qu’à l’horizon de l’année 2020, à engloutir par des effectifs pléthoriques Michel de Montaigne au Vaudreuil, menacer la quiétude des collèges de Louviers.

 

Argument logistique, car un seul collège à Val-de-Reuil, c’est tourner le dos au bon sens et renoncer à la possibilité de rediriger 250 collégiens de la boucle de Poses qui, chaque jour, doivent subir pendant plus d’une heure – et parfois deux – la longueur et la pénibilité de transports qui les ballottent sur des kilomètres selon des trajets décidés avant la création de la Ville Nouvelle et qui la contournent stupidement. S’inscrire au Collège Pierre Mendès France serait pour eux moins contraignant au quotidien, bénéfique pour leur bien-être et leur réussite éducative. Les élèves ne peuvent être les otages d’une décision qui va à l’encontre de leurs intérêts, à Val-de-Reuil, dans la boucle de Poses et à Pont de l’Arche.

 

Argument citadin, en ce que cette décision décidément peu réfléchie créerait, au milieu d’un quartier qui a été et va être davantage encore transformé par le renouvellement urbain, une friche en plein centre d’une ville qui en compte déjà trop. Décision d’ailleurs paradoxale et financièrement contestable de la part d’un département qui accompagne, sans doute sur d’autres lignes budgétaires, la mise en œuvre du programme national visant, notamment, la suppression des friches administrative, éducative et urbaine des quartiers « dits » de la politique de la ville pour, de l’autre, prendre la décision d’en faire émerger de nouvelles.

 

Argument politique, argument ultime, si l’on considère que l’aveuglement devant la somme de tous ceux qui ont été énoncés n’est pas celui-là, Val-de-Reuil deviendrait – étrangement – la seule commune euroise de plus de 10.000 habitants à ne posséder qu’un collège. En serait-il de même s’il s’agissait de Vernon ou de Bernay, de Gisors ou de Louviers ? La question parait aujourd’hui légitime et il serait dommage que la réponse tienne en une orientation municipale qui n’est pas celle des équipes de Bruno Le Maire.

 

Pour toutes ces raisons nous refusons cette politique du coup de menton et du fait accompli. Elle affaiblit la crédibilité et la légitimité de l’exécutif départemental dont on a l’impression qu’il fuit immanquablement ses responsabilités dès lors qu’il faut en expliquer les tenants et les aboutissants, défendre des décisions, en évaluer les conséquences.

 

Nous rappelons que les élus de Val-de-Reuil ont demandé audience au président du Conseil Départemental depuis maintenant quinze semaines et que celui-ci, étrange comportement en République, attitude surprenante en démocratie, ne s’est pas même donné la peine de leur répondre, ni d’organiser une réunion de travail sérieuse pour moderniser et rationaliser une carte scolaire qui en a bien besoin, préférant fragiliser l’un des principaux outils, l’un des premiers piliers du système éducatif de proximité qui est et doit rester le collège.

 

24 JAN 2017

Belle année, beau journal, beaux projets – Vendredi paraitra un nouveau magazine municipal à Val-de-Reuil

Belle année, beau journal, beaux projets

Les débuts d’année sont propices aux bonnes nouvelles et aux effusions. N’y renonçons pas ! Alors, même si les sujets de préoccupation sont légion, il faut marquer ce mois de janvier de quelques pierres blanches.

La première est symbolique. Elle est néanmoins essentielle. Laissez-moi vous souhaiter, au nom de notre conseil municipal, douze mois de joies et de félicités. Qu’elles soient d’abord personnelles, porteuses de santé pour nos aînés, de réussites pour les enfants, de bonheurs pour chacun. Qu’elles soient également collectives et dans un monde où rien n’est facile, où bien des choses nous inquiètent, emploi, sécurité, environnement, espérons – ensemble – davantage de sérénité et de paix en 2017.

Pour poser les secondes, il faut être optimiste, il faut être volontaire. De petits faits, parfois, nous y aident. Ils peuvent nous réjouir plus sûrement que de grandes annonces. Invisibles à l’échelle de la planète ou des questions fondamentales que nous nous posons, ils prennent une place importante dans notre vie quotidienne, parce qu’ils la transforment et l’améliorent. La parution de ce journal fait partie, à mes yeux, de ces signes positifs. Par manque d’argent, il a été mieux investi ailleurs, par manque de temps, nous avons tant de pain sur la planche, nous avions cessé de publier ce magazine. Dans un sens, économiquement, nous avions raison.

Mais la raison ne suffit pas. En fait, nous avions tort. Car, s’il est clair qu’il faut d’abord prouver par l’action le sérieux et le travail de notre équipe, l’information proposée aux habitants est indispensable. Certes, la démocratie ne se réduit pas à quelques pages imprimées. Sites, réseaux sociaux, affiches, nous avons trouvé pour vous parler, pour discuter, pour dialoguer, d’autres canaux que vous êtes nombreux à suivre et à aimer. Mais un journal dans une boîte aux lettres, c’est un lien, un partage, une proximité. Comme il n’y avait pas d’élections locales en vue, nous avons pensé que le moment d’une relance était venu.

Enfin, puisse votre lecture vous en convaincre, nous avons décidé de donner un coup d’accélérateur à nos projets. Sans augmenter les impôts. La ville doit rester nouvelle. Elle mènera à bien, autour des quartiers du mail et du parc, en rénovant le gymnase Léo Lagrange, la troisième étape de son renouvellement urbain. La fibre numérique poussera de quelques mètres afin, après les écoles et les entreprises, d’irriguer appartements et maisons. Nous devrons, avec des logements, des bureaux, des commerces, enclencher la création d’un centre ville sur l’îlot 14. Il faudra remplacer l’argent public, devenu rare (et qui le sera plus encore dans la période qui vient) par de l’argent privé. Nous avons donc décidé de développer les chantiers et les constructions, de donner une priorité accentuée au logement – 1000 ont été construits depuis dix ans, 1000 de plus le seront d’ici dix ans – et d’en profiter, autour de ceux qui se créeront de refaire espaces publics et équipements.

A Val-de-Reuil, ensemble, nous passerons une belle année, avec de beaux projets et, parce notre Ville est belle, ce beau journal le dira.

par Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil.

 

© 2011 Marc-Antoine Jamet , Tous droits réservés / Wordpress