10
DEC
2013
Val-de-Reuil est triste. Très triste. La Ville a perdu une de ses habitantes les plus connues, les plus actives, les plus aimées. Huguette Perron est décédée au début de ce mois de décembre, arrachée, en quelques semaines, par une douloureuse maladie, à l’affection des siens.
Quittant Rouen, elle avait choisi parmi les premières, en 1977, de s’installer dans la Cité Contemporaine et, avec son mari, Henri, qu’elle avait épousé voici plus de 60 ans, ils occupaient, depuis, une jolie maison de Ville impeccablement entretenue non loin de l’école de musique et de danse.
L’âge était venu, mais n’avait pas diminué sa vivacité, ni sa curiosité. Elle était un pilier de la chorale, ne manquait pour rien au monde le repas des seniors, s’intéressait au comité de jumelages, assistait aux spectacles, aux événements, aux manifestations, sortait, discutait, avait une vie sociale riche et diversifiée. Elle avait, pour ce dynamisme et pour sa convivialité, l’estime et l’amitié de tous ses voisins de la rue Pierre Première, mais aussi de la municipalité toute entière.
Nous n’avions pas les mêmes opinions, mais, par des voies différentes, nous aimions la même ville. Plus que de tel ou tel camp, elle s’était, me semble-t-il, faite partisane de ce qui marchait, de qui préservait son cadre de vie, lui plaisait. Elle était devenue au fil du temps une figure, un visage symbolique de Val-de-Reuil. Elle en avait vécu la naissance, les difficultés, puis les transformations. Elle en incarnait l’esprit de résistance et les temps pionniers, mais observait avec optimisme le renouveau de ses quartiers. Élégante, souriante, elle manifestait le charme de notre commune  et affichait de manière constante et rassurante, une certaine gaîté.
Nous pensons à sa famille, à ses enfants et petits enfants, à ses proches. Nous pensons a son mari, à son chagrin, à sa douleur et restons à ses cotés. Que Huguette Perron repose en paix.
10
DEC
2013
Chers camarades,
La section de Pont-de-l’Arche, notre fédération toute entière et l’ensemble des Républicains, sa famille naturelle, sa famille d’engagement, sont aujourd’hui en deuil. Notre ami Guy Murvil, brutalement, nous a quittés et sa mort bouleverse les militants de notre Parti.
Avec son secrétaire de section, Jacques Calmon, avec son Maire Richard Jacquet, dont nous imaginons, sachant ce qu’était leur amitié, ce qu’est désormais leur tristesse, il était de tous les combats, ceux municipaux pour sortir sa commune de l’ambiguïté dans laquelle elle avait été plongée, ceux intercommunaux essentiels pour la croissance et l’emploi, ceux politiques qui mobilisent les hommes de grand cœur et de bonne volonté pour les causes qui le méritent, les combats d’une vie, les valeurs de la Gauche et du Socialisme. A la Fédération, avec les autres Archépontains, à chaque réunion, il savait mêler le recul que nécessitent la lucidité, l’ironie pertinente, l’esprit justement critique, et la bienveillance, le désir de rassemblement, le réflexe d’adhésion sans lesquels il n’est pas d’action politique efficace. Bien des yeux le chercheront longtemps là où, fidèlement, rue Joséphine, il se tenait. A chaque élection, sur le marché, dans le porte-à -porte, pour sauver M-Real et défendre les Tyco, il savait établir, en confiance, avec les habitants, les salariés, les administrés, un dialogue de vérité. Guy Murvil était une force et un atout pour nos idées. Son sourire et sa silhouette, son humour et sa voix, nous étaient devenus indispensables pour avancer. Sa personnalité est de celles qui ne s’oublient pas, singulière, unique, attachée à sa démarche et à sa pensée. Son absence ne s’en ressent que davantage à chaque instant. Les heures qui passent ne peuvent nous résoudre à sa disparition. Il était si vivant.
Présent, actif, décisif, c’était un militant sincère, chaleureux et joyeux de la Gauche, un partisan acharné de l’Eure, pays d’adoption qu’il avait choisi pour y poser ses valises et auquel il trouvait toutes les beautés. Apprécié de toutes et de tous, aimé des siens, il avait un caractère qui le portait vers le partage, vers le positif, vers le progrès. Dans les périodes difficiles, comme celle que nous traversons, il n’était ni amer, ni grinçant. Il faisait front. Avec courage. Avec détermination. Au nom de ses convictions. Il n’en changeait pas au moindre sondage défavorable, ni à la première mesure qui ne lui plaisait pas. Si son opinion se faisait divergente, c’était le temps du débat. Il y avait réfléchi et il était réfléchi. Il savait ce qu’il faisait.
Adjoint à l’équipement et à la sécurité, Guy Murvil se considérait comme en astreinte perpétuelle pour le service public, pour le bien commun, pour le collectif, c’est à dire pour les autres. Il avait fait de la solidarité de maître mot de son action. Il était de ces élus qui honorent la République, dont chaque habitant connait par cœur le numéro de téléphone et, parfois, l’adresse. Sa disponibilité était entière, incarnant tour à tour la part d’infirmier, de conseiller, de policier, de cantonnier, d’enseignant qui fait, dans nos villes, dans nos villages, la beauté d’un mandat obtenu par le suffrage universel. Son volontarisme était discret dans les mots, il n’imposait pas ses positions, mais réel dans ses gestes, car il accomplissait et c’est ainsi qu’il persuadait.
Je suis certain d’exprimer ici la pensée de tous nos camarades en disant l’absence qu’il va laisser et la douleur qu’elle provoque. Il comptait beaucoup d’amis et, dans ma propre section, ceux-ci étaient fiers qu’il les ait choisis pour être ses compagnons sur ce chemin qui nous unit. En ce moment de très grande et de très soudaine tristesse, la Fédération de l’Eure s’associe avec émotion au chagrin de la famille de Guy, à la peine de ses camarades de section, de ses proches. Au nom des socialistes de l’Eure, je leur adresse nos condoléances solidaires et fraternelles.
Marc-Antoine JAMET
Premier secrétaire fédéral