25
JUIN
2013
Val-de-Reuil travaille au renforcement de son tissu de PME, de bureaux, de services et d’artisans. Pour la Ville et ses habitants, ce sont de nouveaux emplois.
1) Quartier de la gare
L’entreprise de loisirs récréatifs CGONFLE, avec une aire de jeux couverte de 900 m² pour les enfants, sera implantée entre la gare et la maison du département, au Bord de l’Eure. Son permis de construire a été délivré le 6 mars dernier pour une livraison à l’automne et va contribuer au développement du quartier Est de la Ville avec la construction de l’éco-quartier et du théâtre de l’Arsenal. SPIE BATIGNOLES, EURE EXPANSION et la Ville travaillent également à la construction de bureaux pour accueillir, autour de la gare, de nouvelles entreprises.
2) Parc de la Fringale et Parc des Portes
Sanofi Pasteur a besoin de 600 000 œufs quotidiennement pour tester ses vaccins. Un centre d’incubation, OVOPHARM, dont le permis de construire a été déposé le 28 mars dernier, va bientôt voir le jour avec 50 emplois à la clef. SANOFI PASTEUR, devenu la première usine du département,va par ailleurs s’étendre sur sa partie sud et construire un nouveau bâtiment de virologie, l’actuel étant devenu trop exigu. Toujours sur le Parc de la Fringale, après l’entreprise TG2, l’entreprise YESKA, entre Sanofi et Val-de-Pharm, avec 35 salariés, vient de s’installer et d’acquérir de nouveaux locaux. Elle fabrique depuis janvier, notamment pour le compte de la RATP, balustrades, gardes-corps et autres éléments de sécurité. Une nouvelle start-up, ANGANY GENETICS, s’installera prochainement avenue des Métiers et, entre Courtepaille et la voie du Testelet, la SC IMMO créera elle aussi une cinquantaine d’emplois par la construction de 29 lots destinés à de l’artisanat. C’est de la diversification d’activités.
3) Parc des Lacs
Situé près du commissariat, rue du Pas des Heures, l’HÔTEL D’ENTREPRISES DES LACS est livré. Un avocat, des notaires, un architecte, un centre de formation projettent de s’y installer. C’est de l’activité et de l’emploi sur la dalle. Le Parc des Lacs 2, quant à lui, inauguré en mai, est déjà délimité et les premiers permis de construire, pour l’installation d’artisans, sont en cours d’élaboration.
4) Rue de la Comminière
Val-de-Reuil va accueillir un nouveau siège social, celui de l’entreprise VALLOIS Environnement, société d’espaces verts qui créera des emplois sur la ville. Le permis a été déposé en mairie au mois de mars. Les locaux devraient ouvrir leurs portes au début de l’année 2014, à côté des nouveaux bâtiments de la société MECA 3M, entreprise de fabrication de pièces mécaniques.
24
JUIN
2013
Le rond point des Clouets continue sa croissance et renforce son attractivité, à Val-de-Reuil, au centre géographique de l’agglomération, dans la zone économique qui reste, malgré la crise, la plus dynamique du département de l’Eure, situé à mi distance entre Paris et Le Havre. Il accueille désormais un nouvel hôtel, l’hôtel de la chaine Première Classe. L’établissement est géré par Laëtitia Chauche et ses équipes. Martine Rossillon et Delphine Costes, qui en sont les propriétaires, que je remercie et que je salue, ont choisi notre territoire en dépassant l’image qu’elle avait de notre commune voici une dizaine d’années. A côté des grands noms de l’industrie rolivaloise installés à deux pas des Clouets, de nouvelles entreprises, start-up, sièges sociaux, PME sont en train de s’installer, de créer des emplois à Val-de-Reuil et pour les Rolivalois, de générer du passage dans la ville. Sans oublier les chiffres de fréquentation qui explosent à Biotropica. 200 000 visiteurs étaient attendus sur l’ensemble de l’année 2013. En six mois, 178 000 sont déjà venus. C’est bon pour la Ville. C’est bon pour les restaurateurs qu’il faut fréquenter du 1973 à la Pataterie, de Poivre Rouge à Courtepaille, du Bon Coin à Pizza delle Arte, de Bufallo Grill à la Ferme de Haute Crémonville, du Palais de Val-de-Reuil à Mac Donald. C’est bon pour les hôteliers Balladins, Formule 1, Mercure, First hôtel.
18
JUIN
2013
Pour retrouver le goût de la discussion, l’occasion d’un réunion et la sensation du temps long, pour la seconde fois, la Ville de Val-de-Reuil organisera symboliquement le 21 juin 2013, jour de l’été, l’opération « démailez-vous ! ».
Pendant 24 heures, les claviers des services municipaux (sauf urgence) resteront inactifs. Pendant 24 heures, sur les écrans de la Commune ne défileront pas, en immédiat, des informations qui ne méritent pas toutes une telle instantanéité. Pendant 24 heures, les serveurs et logiciels de la Mairie laisseront place à une « slow life » qui, pour une journée remettra en ordre les priorités de l’action.
Cette journée sans le stress des courriels est un moyen, également, de retrouver un peu de convivialité dans un monde numérique qui en perd souvent, sous l’avalanche des milliers de messages reçus ou envoyés chaque jour à un rythme de plus en plus rapide. Les secondes, minutes et heures épargnées seront consacrées par chacun à la réflexion sur les moyens d’améliorer le service public municipal.
Nous invitons évidemment tous nos partenaires à nous rejoindre dans cette initiative.
Tous les habitants et partenaires de la Ville sont, bien sûr, conviés à rejoindre ce mouvement anti stress. Nous espérons ainsi les retrouver le soir en bonne forme pour la fête de la musique, sur l’esplanade de Workington, devant la mairie notamment, à 19h30 pour un grand concert, puis, Plaine Saint-Jean, à partir de 22h00 pour le bal populaire et à partir de 23h00 pour le feu de la Saint-Jean.
15
JUIN
2013
Ouvrir la page de l’interview dans Paris Normandie en cliquant ici.
Fatigué par le jetlag au point de concéder être un tantinet à la merci de nos questions, c’est sans cravate, en tenue décrontractée et dans une brasserie (simple) où il se sent (presque) chez lui, que Marc-Antoine Jamet (MAJ) balance entre confidences et propos huilés. Au menu de ce déjeuner, Val-de-Reuil, une porte entrouverte sur sa vie à l’échelle mondiale et ses ambitions. A table !
New York pour affaires puis le Japon avec François Hollande dans la foulée, Paris la semaine. Et Val-de-Reuil dans tout ça ?
« J’y suis présent physiquement et moralement. Je peux affirmer sans crainte être celui qui connaît le mieux la ville, le Val-de-Reuil des usines, des caves, de la forêt, des commerces, des carrières. Je vis à Paris et ici. Je suis plus présent que beaucoup d’autres maires. »
Vous êtes de nouveau candidat pour un 3ème mandat. Qu’est-ce qui vous motive ?
« Je n’ai pas fini ce que j’ai à faire à Val-de-Reuil. Nous avons de nombreux projets à réaliser : le PNRU2 (Plan de rénovation urbaine, ndlr), une nouvelle mairie, pourquoi pas face à l’église, une salle des fêtes, un nouveau théâtre qui sera lancé cet été comme l’éco-quartier. Je souhaite aussi accompagner le développement des entreprises et de nouvelles offres commerciales en centre-ville. Je l’affirme : il y a davantage de commerces à Val-de-Reuil mais ils ne sont pas bien placés. Nous envisageons, à terme, de de les faire venir sur l’ilôt 14. Nous comptons aussi sur le rond-point des Clouets (à deux pas de l’A13, ndlr). Plusieurs enseignes vont s’y implanter, dont une brasserie, Au Bureau, cet automne. Mon but est que les gens s’y arrêtent le dimanche soir. »
Nombre de communes aimeraient avoir un ministre pour favoriser leurs projets et leurs financements. Votre entregent, grâce à vos différentes responsabilités, notamment chez LVMH, facilitent votre travail municipal. Avez-vous de nouvelles ambitions politiques ?
« Je reste circonspect sur la candidature du maire de Louviers, Franck Martin, aux sénatoriales, comme je l’ai lu dans vos colonnes (lire notre édition du samedi 8 juin, ndlr). Quand je suis en voyage avec le président de la République, je n’y vais pas pour me pousser du col ! Mon travail chez LVMH est particulièrement prenant, certes. Mais je mets aussi mon carnet d’adresses au profit de l’économie de Val-de-Reuil. Ma carrière me permet une très grande liberté. »
Vous évoquez votre ennemi intime et néanmoins voisin, le maire (PRG) de Louviers. Une liste PS se constitue pour lui barrer la route aux municipales. Vous êtes le patron du Parti socialiste de l’Eure. Quel rôle jouez-vous dans cette guéguerre ?
« Je n’ai rien fait et je n’appuie personne. Je laisse cette liste en autonomie locale. »
Vous aussi serez probablement, en mars 2014, à faire face à une liste de gauche dissidente menée par Mickaël Amsalem, le fils de l’ancien maire socialiste. Votre avis ?
« Je vois un garçon seul qui se promène seul sur les foires à tout. Il est salué par le FN, par l’UMP. Je ne sais pas d’où vient sa candidature, où elle va ni pourquoi. Mon objectif est de dire non au Front national et non au projet d’autoroute qui défigurerait Val-de-Reuil. »
Cité du futur sur le papier créée en 1973, Val-de-Reuil n’a jamais atteint ses objectifs. Elle devait compter 240 000 habitants, il y en a presque 16 000. Quel est votre regard sur la ville ?
« Quand j’ai été élu maire, une jeune femmes est venu me voir pour me demander de l’aide car elle n’avait plus de verrou sur sa porte. N’importe qui entrait chez elle. Je passe sur les détails. C’est fini tout ça ! Nous avons changé la ville, on a changé la vie. Mais pas partout. La périphérie, le germe de ville, la dalle sont une réussite, il nous faut s’occuper des abords maintenant. Notre slogan pour ces prochaines municipales est tournée vers demain : Pour l’avenir de nos enfants. »
Pas facile avec une dette si conséquente ?
« Actuellement, on rembourse ce que l’on emprunte. J’ai rencontré le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, pour obtenir un deuxième lissage de la dette laissée par l’Etat et qui se monte désormais à 6 millions d’euros. Depuis mon arrivée, nous avons remboursé 40 millions d’euros. Il reste 35 millions d’euros, l’équivalent d’un budget municipal. Pour autant, les impôts n’ont pas augmenté depuis quatorze ans ! »
Propos recueillis par G. Lejeune