14
NOV
2013

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La municipalité de Val-de-Reuil accueillera demain, vendredi 15 novembre 2013 à 15h30, en mairie et en présence de l’ensemble de l’équipe pédagogique et de direction, des étudiants et des partenaires du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), la toute nouvelle promotion rolivaloise d’auditeurs de la formation Manager de la Chaine Logistique qui a ouvert ses portes le lundi 14 octobre dernier au sein du collège Pierre Mendès France. Pour le collège, c’est un atout supplémentaire et une bonne nouvelle de plus après l’annonce de sa labellisation en « collège numérique » lors de la venue à Val-de-Reuil de Fleur Pellerin, Ministre de l’innovation et de l’économie numérique. Avec 15 Auditeurs, dont 14 en contrat de professionnalisation, cette formation exigeante (BAC+5) traduit le soutien de la municipalité au développement de l’enseignement supérieur sur son territoire et le renforcement de la filière logistique dans notre département. Du conditionnement au transport en passant par l’emballage et l’entreposage, l’Eure dispose de savoirs-faire spécifiques sur l’ensemble de la filière logistique, déjà approuvés par de nombreux acteurs d’envergure internationale (pharmacie, cosmétique, automobile, agroalimentaire, VAD…). L’Eure est le 2ème département de France pour le routage de la VAD et du e-commerce. 550 établissements y emploient 11 700 salariés. Il dispose désormais de sa filière d’excellence. Notre Ville est leader.
14
NOV
2013

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Le vendredi 15 novembre, à 15h15, en Mairie de Val-de-Reuil, 70 rue Grande, dans la salle du conseil, Marc-Antoine Jamet présidera à la signature publique par EAD, représenté par sa chargée d’affaires Mme Annie Allaire, de la vente d’un terrain de 6600 m2, ilot 12, Route des Sablons, face à la rue Courtine, à côté de la base de la Poste et de la Société Ipack, au bénéfice de l’Association du Bassin Méditerranéen présidée par M. Ali Errifi.
Ainsi est clos un processus engagé depuis 2008 qui a vu la Mairie fédérer les diverses associations représentatives de la communauté musulmane, mettre tous les partenaires autour de la table de négociations et permettre à un certain nombre de Rolivalois de se rencontrer dans des conditions de sécurité et d’accueil conformes à la dignité. Les espaces libérés par le précédent lieu de réunion faciliteront les activités des commerçants de la rue Courtine. Le caractère privé des rassemblements de l’association sera affirmé. Un permis de construire conforme au PLU rolivalois, témoignant d’une qualité et d’une esthétique compatibles avec la laïcité républicaine et le paysage moderne, urbain et normand de la Ville Nouvelle sera déposé.
11
NOV
2013
Madame le Maire, chère Susanne Geils, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Messieurs les porte-drapeaux, chers concitoyens, Chers amis,
Notre première pensée doit aller vers ces dizaines de milliers de personnes mortes aux Philippines, écrasées par un typhon qui parmi ses victimes a choisi les plus faibles, les enfants, les vieillards. Qu’à des milliers de kilomètres nous pensions à ce pays et son peuple est un geste de solidarité internationale qui a du sens dans ce rassemblement.
Ce 11 novembre est la dernière cérémonie officielle, républicaine, j’avais presque envie de dire « gratuite, laïque et obligatoire », de ce mandat. Je ne sais si y assister fait partie des devoirs du citoyen, bien que j’ai mon idée là -dessus, mais je félicite ceux qui sont fidèles à notre Monument. Le drapeau, la patrie, la Marseillaise, les valeurs de la France ne sont pas la propriété de tel ou tel. Il n’est pas indispensable d’être blonde, d’avoir un nom breton, de parler fort et d’avoir les yeux bleus pour en être les dépositaires. Si Robespierre et Danton, Napoléon, Gambetta et Clemenceau, De Gaulle revenaient parmi nous, croyez-vous qu’au nom de la Nation, ils mêleraient leurs voix à celles des nostalgiques de l’OAS et des héritiers de Pétain ? La réponse est dans la question.
Le temps que nous donnons ce matin, la pluie que nous bravons, ne constituent pas des efforts inutiles. Nous faisons vivre à notre modeste échelle une grande idée, celle de la communauté nationale. J’y crois profondément. Elle permet d’imaginer qu’au même moment dans les 36 000 communes de notre pays comme sous l’Arc-de-Triomphe, 65 millions de Français, ceux du sang et ceux du sol, femmes et hommes, jeunes ou vieux, devant leurs pompiers dont je salue le courage, devant leurs policiers dont je salue la compétence, devant leurs services publics dont je salue l’existence, ont la possibilité d’entendre les mêmes mots du même ministre des anciens combattants, de participer au même rituel, d’entendre les mêmes sonneries et de déposer les mêmes gerbes. Ce n’est pas anodin. Ce n’est pas mondain. Accomplir ces gestes identiques, c’est certainement faire honneur à nos morts, mais c’est rendre service aux vivants. Ce n’est pas de la discipline, c’est de la solidarité. Nous sommes les enfants d’un même pays et d’une même histoire. Cela a du sens. La collectivité est plus précieuse que les individus. Le rassemblement est préférable à la division. Le bien commun vaut davantage que les intérêts particuliers. Se retrouver comme cela, gratuitement, sans objectif concret immédiat, forge notre identité et facilite l’intégration.
Je voudrais dire un mot aux élus dont la présence ici est la simple contrepartie de l’honneur qu’ils ont eu d’être choisis pour représenter leurs concitoyens. Dans une autre configuration, avec ceux qui repartent pour six ans et ceux qui nous rejoignent, je vous retrouverai l’année prochaine pour un autre 8 mai et un pour un autre 14 juillet. Mais, ici, je veux tous vous remercier pour ce que nous avons fait au service de notre Ville et de ses habitants. Nous avons vécu une belle aventure. Vous n’avez pas quitté le bateau sur un coup de tête ou parce que cela allait mal. On attend d’un élu du suffrage universel un comportement un peu différent de celui d’un joueur de football capricieux. Nous avons un projet ambitieux pour l’avenir et un beau bilan pour le présent. De l’un comme de l’autre, nous pouvons être fiers, car ils représentent une somme de travail, de passion, de sacrifices aussi qu’on a parfois peine à imaginer. Mais le résultat est là . La Ville est dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvée. C’est notre seule récompense et elle est méritée. C’est le seul juge qui vaille. Le Front populaire portait les trois P (la paix, le pain, le progrès). Nous portons les trois B (le bon, le beau, le bien).
Puisqu’elle est la dernière, cette cérémonie se devait d’être particulière. Je veux donc la dédier à trois femmes.
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