20
JUIL
2012
Nous ne sommes pas encore aux cent jours du Gouvernement de Jean-Marc Ayrault et nos dossiers rolivalois, eurois et haut-normands avancent. 1/ François Lamy le Ministre de la Ville qui m’annonce hier des nouvelles encourageantes pour l’avenir du renouvellement urbain dans la Ville Nouvelle. 2/ George Pau-Langevin la Ministre déléguée à la réussite éducative qui programme une visite à Val-de-Reuil à la rentrée. 3/ Le Directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg qui reçoit et travaille avec l’intersyndicale de M’Real et qui a permis également, comme il le confirme dans la lettre ci-dessous reçue aujourd’hui, qu’une solution soit trouvée pour Sealynx à Charleval. 4/ Aurélie Filipetti la Ministre de la Culture qui se rend à Sotteville-lès-Rouen à l’occasion du festival Viva Cité la même semaine où elle annonce des moyens supplémentaires pour la création. Le changement est déjà là . Il n’était pas une chimère. Amis du Gouvernement, continuez. Amis du changement, continuons.

17
JUIL
2012
Signer et soutenir la contribution en cliquant ici
Tels qu’ils ont été menés depuis 2001, en dépit du louable désir d’efficacité qu’a pu avoir, au commencement des commencements, un Jean Louis Borloo toujours ébouriffé, mais pas encore phagocyté par l’UMP, le renouvellement urbain est un faux nez et, quelle que soit la sincérité, totale ou relative, de ceux qui ont prétendu l’incarner, la politique de la ville n’a été pour la droite qu’un placebo.
La question, véritable, décisive, urgente, qui est posée dans notre pays par la dizaine de millions de femmes et d’hommes qui vivent ou tentent de vivre dans les espaces qui dépendent de l’ANRU, sur les territoires qui relèvent de l’ACSé, a été pendant une décennie éclipsée. Ce n’est d’ailleurs pas uniquement celle du devenir des « banlieues interstitielles », comme l’a récemment rappelé Laurent Fabius. Après tout, Nice, capitale de l’Estrosie, accueille aussi, hiver ou été, non loin de l’inaccessible Monaco, entassés dans un habitat sans charme, des dizaines de milliers de précaires, souvent étrangers, pas toujours en règle avec les autorités. A bien y regarder Neuilly, également, est une cité dortoir, satellite de Paris, coupée en deux par un boulevard citadin, dangereusement coincée entre le périphérique et la Défense, désert culturel somme toute assez sinistre et peu ragoutant. Il n’empêche que, pour promouvoir l’égalité des territoires, on verrait plutôt ces deux bourgades mettre la main à la poche que tendre la sébile. Les maladies urbaines n’ont pas uniquement pour cause la difficulté d’une situation géographique ou le déséquilibre d’une démographie. Il y a quelques autres facteurs pour différencier Sarcelles de Saint-Tropez, Val-de-Reuil de Courchevel.
Le critère politique, pour effectuer ce tri, n’est pas davantage le plus pertinent. Au-delà de sa gestion partisane, « la Ville est un espace collectif non spécialisé qui cesse d’exister quand elle n’a plus de poids sur ce qui fait vivre économiquement les gens », ainsi que le notait Michel Rocard dans le style limpide qu’il affectionne. Bref, qu’elle en soit victime ou responsable, la Ville est liée à la crise. Il est de fait beaucoup d’agglomérations en France, certaines très importantes, qui, bien que gérées par la Gauche, connaissent, si on les examine à la lumière de cette définition où, en matière d’urbanité, l’existence précèderait l’essence, une vie prospère –presque pépère !- et, pauvres petites villes riches, n’appellent pas obligatoirement la sollicitude ou l’inquiétude des pouvoirs publics malgré leurs problèmes de circulation, de renoncement aux désherbants chimiques, de capacité à attirer les salons internationaux.
Pour faire la liste des communes ou des quartiers -300 dit-on aujourd’hui- qui devront, au cours du quinquennat qui s’ouvre, être, à commencer par celles qui, ayant rédigé un plan stratégique local (PSL en langage ANRU) peuvent prétendre à des PRU2 expérimentaux, les cibles privilégiées d’une politique d’aménagement du territoire fondée sur une discrimination positive, ce sont des éléments économiques et sociaux qu’il faut prendre en compte. Un taux de chômage important, une désertification industrielle marquée, une dette trainée comme un boulet, une proportion importante de la population vivant des minima sociaux, la prépondérance du logement HLM dans l’offre d’habitat, une population jeune et cosmopolite sont, dans notre pays aujourd’hui, hélas, des obstacles cyclopéens au développement et au mieux vivre, des marqueurs du désespoir, des indicateurs de la misère, la manifestation et la cause d’un ostracisme et d’un rejet.
lire la suite…
17
JUIL
2012
La préparation de notre Congrès a commencé. Nos camarades, il y a quelques semaines, semblaient assez fatigués et presque réticents à l’idée de se lancer si rapidement après un long printemps électoral dans cette démarche, dans ce débat, mais chassez le naturel militant il revient au galop socialiste… Le jeu des contributions a donc débuté. Avec ceux qui les rédigent, ceux qui les lisent, ceux qui les signent. Ce mouvement ira jusqu’à La Rochelle. Pour l’heure, une dizaine de contributions générales développent une vision du Parti, de son rôle, ses objectifs, sa stratégie. J’ai choisi de signer celle présentée, ensemble, par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault. Montrer autre chose que de l’unité serait, dans le contexte politique et économique, bien peu approprié et c’est un beau beau symbole que devoir le nom du premier secrétaire et du premier ministre au bas du même texte.
Lire cette contribution en cliquant ici.
14
JUIL
2012
Jean-Jacques Rousseau est né il y a 300 ans. Musées, colloques, éditeurs, auteurs, journaux célèbrent cet événement. La Ville Nouvelle, ce 14 juillet, a pris part à l’hommage rendu à l’un des inspirateur de 1789, le penseur du contrat social, l’inventeur de la volonté générale. J’avais pour cela demandé au très excellent Patrick Verschueren du théâtre Ephéméride de lire, au Monument Mémoire & Paix, lors de la traditionnelle cérémonie républicaine pour la fête nationale, un texte de celui que tous les lycées de lettres du pays, marqués par Les Confessions, appellent ou maudissent encore du nom de « Jean-Jacques ». Il s’agissait ici d’une adresse aux « magnifiques, très honorés, et souverains seigneurs » de la République de Genève. Rousseau y décrit la société dans laquelle il aurait souhaité vivre. Ayant écrit et répété que la société idéale selon lui était de taille réduite (« un Etat où tous les particuliers se connaissent entre eux »), on en vient parfois à se demander si sa faveur n’allait pas aux communes moyennes, environ de la taille de la plus jeune d’entre elles. Certains passages sur les « cités voisines » sont un écho amusant à notre actualité. Je vous invite à cliquez ici pour revivre cette lecture ou découvrir ce moment.
12
JUIL
2012
Après qu’une délégation rolivaloise a assisté le 9 mai dernier à l’investiture du nouveau Maire de Workington, la décision avait été prise de multiplier les échanges entre les deux Villes afin de retrouver, comme avec Ritterhude en Allemagne, Sztum en Pologne, et Meitar en Israël, l’esprit de jumelage qui réunissait les deux cités ouvrières.
Venu depuis les confins de l’Ecosse, côté anglais du mur d’Hadrien, Andrew Lawson, le plus jeune Maire du Royaume-Uni âgé de 21 ans, entouré d’une délégation composée notamment d’anciens Maires, d’élus en fonctions et d’enseignants, assistera donc à la cérémonie du 14 juillet, à 10h45, à Val-de-Reuil, plus jeune commune de France puisque fondée en 1985. Le « God Save The Queen » succédera à « La Marseillaise« . Le Président de la République François Hollande qui vient de traverser le Channel ne pourra être là . La Reine s’est fait excuser. Avec Conception Barbosa, présidente de l’association de jumelage, avec Isabelle Malard, Conseillère municipale en charge des jumelages et Elhoussaine Oulhisse, Conseiller municipal très investi dans cette initiative et distingué anglophone, la plus jeune commune de France déroulera cependant son tapis bleu, blanc, rouge pour le « Bastille Day ».
lire la suite…