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14 SEPT 2015

A la mémoire de Jean-Luc Recher, notre allié, notre ami

Jean-Luc Recher appartenait au peuple de Gauche et en était l’élu. Souriant des embrigadements et les dédaignant, profondément républicain, exceptionnellement engagé dans le camp du progrès, il l’avait rejoint en toute indépendance. A sa façon. A sa manière. A son rythme. Il en défendait donc sans relâche et sans compromission les valeurs essentielles : solidarité, égalité, justice. Nous les partagions avec lui. En profondeur, en constance et en cohérence. Sans la moindre ambiguïté. A chaque grande échéance notre pacte se renouvelait.

Dans la loyauté et la clarté. Il mobilisait pour nos idéaux ses qualités qui étaient exceptionnelles, mais au premier rang desquelles chacun reconnaissait la solidité, la volonté et l’efficacité. C’était sa signature personnelle, son identité politique, sa singularité humaine. Il ajoutait à ces compétences déjà rares la franchise et la fermeté qui en faisaient un homme respecté et écouté de tous à commencer par ses pairs. Son talent de pédagogue, sa silhouette athlétique, son caractère bien trempé, son regard clair derrière des lunettes d’acier, il les avait mis au service d’une cause qui le dépassait, mais qu’il n’avait cessé de faire grandir : Aubevoye.

Maire de sa ville depuis plus de deux décennies, il vivait pour elle, pensait avec elle, agissait pour elle dans la sincérité qui fait la rencontre entre une énergie et un territoire. Sur la route blanche, en tête, il cheminait. De fait, il travaillait pour le bonheur des Albaciens qui admiraient le dévouement éclatant de leur premier magistrat, pour le développement d’une collectivité devenue irrévocablement sienne. Et le dimanche, et la semaine, c’était sa raison d’être. Il ne comptait pour sa cité ni son temps, ni sa fatigue. On sait ce que cela signifie de sacrifices.

Il avait naturellement prolongé cet effort, cette passion, par l’intercommunalité. Très tôt, il en avait compris les enjeux et les risques. Aussi s’en était-il fait fondateur et bâtisseur. Il voyait grand. Il voyait loin. Dès 2002, il avait forgé Eure-Madrie-Seine, son enfant. Il n’était pas dans son caractère de regarder les autres imaginer et projeter, sans proposer et convaincre. Sur ce terrain, il l’avait emporté. Tout comme, il avait connu comme conseiller général, puis conseiller départemental, un destin heureux qui témoignait, dans la fidélité à Jean-Louis Destans et à sa majorité, qu’il avait été désigné dans son canton sur une équation individuelle, sur des résultats qu’il ne devait à personne, sur une reconnaissance pour son parcours et ses acquis. C’est pour cela qu’il se jouait des campagnes, accumulait des victoires et croyait à sa bonne étoile.

Son exemple demeurera ainsi que les multiples réalisations qu’on lui doit. Elles font un bilan glorieux que l’on n’aurait jamais cru si vite devenir un héritage, un testament. La mort est venue le prendre dans la force de l’âge. Soudainement. Brutalement. Il laisse ses amis dans le chagrin et la violence de sa disparition. Au nom de la fédération du Parti Socialiste de l’Eure, son alliée et son amie, au nom de tous les militants de notre département, je veux présenter à son épouse, à sa famille, à ses proches, nos condoléances et leur dire notre profonde émotion.

Marc-Antoine JAMET

Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste

11 SEPT 2015

Samedi 12 Septembre, Val-de-Reuil, la plus jeune commune de France, fête ses 40 ans. 12 heures de démonstrations, de spectacles et d’animations, un programme à la hauteur de l’évènement pour lequel nous vous attendons nombreux

10 SEPT 2015

VAL-DE-REUIL DIT OUI A L’ACCUEIL DES REFUGIES !

Les drames qui, partout en Syrie, en Irak, dans la corne de l’Afrique, aux portes de l’Europe se sont multipliés, les tragédies humaines qui prennent chaque jour une plus grande ampleur, les crises humanitaires qui, en Hongrie, en Grèce ou en Bulgarie, menacent d’éclater et ne peuvent laisser sans émotion ni réaction. Le Président de la République a annoncé ce lundi, à l’occasion d’une conférence de presse et après avoir interpellé dès le mois de juin l’ensemble des dirigeants européens sur la nécessité d’une réponse adaptée, que la France accueillerait dans les prochains jours 24 000 réfugiés sur son territoire national. C’est la traduction d’une volonté française toujours affichée, d’un message, celui des droits de l’Homme, d’une tradition qu’il nous faut à tous honorer et respecter. En France, premier garant du droit d’asile, premier défenseur du droit à la dignité humaine, le repli serait un déni. Il ne s’agit pas là d’un choix partisan mais d’un acte militant qui appelle à la conscience de chaque élu, de chaque responsable politique, de chaque citoyen. A l’Etat de le coordonner désormais, aux communes de le mettre en œuvre sans tarder.

C’est ce que la Ville de Val-de-Reuil a décidé. Depuis le 20 août déjà, en coordination avec le Préfet de l’Eure René Bidal et le Préfet Jean-Jacques Brot en charge de cette mission au sein du Ministère de l’Intérieur, j’ai demandé à ce que la Ville puisse prendre en charge dans les meilleurs délais l’accueil de familles réfugiées. Avec le bailleur social 3F, des solutions concrètes d’hébergement sont déjà à l’étude. Ces réflexions préalables nous permettront dès les prochains jours de soumettre aux autorités préfectorales compétentes une proposition de mise à disposition de logements de type T4 à T5 pour 15 à 20 familles quelle que soit leur religion, cela va de soi. Les équipes sociales du réseau Coallia (association notamment spécialisée dans l’hébergement social d’urgence) travailleront à les aider à s’intégrer à travers un accès facilité : aux droits, à la santé, à la scolarisation, à l’accompagnement vers l’emploi et un logement pérenne.

40 ans après avoir accueilli des centaines de réfugiés, fuyant l’atrocité de la Guerre du Viêt-Nam, débarqués de l’ «Ile-de-Lumière », affrété sous la direction de Bernard Kouchner par l’association Médecins Sans Frontières, Val-de-Reuil est au rendez-vous de l’Histoire, de son histoire. Ces premiers arrivants en sont aujourd’hui les premiers acteurs, les premiers témoins, les premiers moteurs. Ville cosmopolite riche des 60 nationalités qui la composent, ville accueillante, ville solidaire, ville bienveillante, Val-de-Reuil accueillera demain ceux qui fuient la violence de la guerre et la bêtise de la barbarie.

Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil,
Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie

1 SEPT 2015

« Il faut sans cesse penser à l’innovation et aux nouvelles technologies. »

Cette stratégie mise en oeuvre par la verrerie « Pochet du Courval » est également le coeur de la politique industrielle de la Région pour les entreprises normandes. C’est une conviction défendue par Nicolas Mayer-Rossignol. C’est une garantie pour les entrepreneurs normands. La Région a soutenu les investissements de la verrerie à hauteur de 500 000 euros et lui a accordé un prêt à taux zéro de 1 million d’euros sur 5 ans. Nous avons avec le Président de Région visité le site d’Hodeng-au-Bosc le 24 août. Il est le principal pourvoyeurs d’emplois dans la vallée de la Bresle.

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