Petrolutte

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A Toulouse : réunis pour la photo de famille

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Certains ne se parlaient plus beaucoup. D’autres, à les entendre, n’avaient plus partagé un repas depuis quelques années. Le congrès de Toulouse était vraiment le temps de la synthèse. Toutes motions confondues (il ne manquait que la 4 de Jacques Caron qui prenait rang parmi les « auditeurs » invités), la fédération de l’Eure a pu réunir autour d’une même table Michel Champredon, notre partenaire radical et Rachid Mammeri, représentant de la motion 2, Adrien Jolly chef de file de la 5 (qui devait nous quitter avant le café au moment où il allait se préparer à présider rien moins que la tribune du Congrès au moment où Martine Aubry parlait) et Sophie Buquet-Renollaud animatrice de la 3, Thomas Toutain, président du MJS 27 et François Charmot, membre du bureau fédéral, militant de la 3, Marie-Claire Haki, adhérente de Pont-Audemer et Timour Veyri, secrétaire de section d’Evreux, sans oublier Jean-Baptiste Verrier le Rolivalois. C’est un peu dans ce rassemblement de femmes et d’hommes aux parcours différents, aux origines diverses (Louviers, Evreux, Ecos, Pont-Audemer…), aux engagements similaires mais qui ne se confondent pas, un résumé de ce que j’ai voulu faire à la fédération pendant huit mois : réunir, apaiser, dialoguer. Et cela peut marcher. Une photo de groupe n’est jamais simple à prendre. Il manque toujours quelqu’un. Mais quand elle est réussie, elle marque les esprits.

Depuis Toulouse

Unanimité

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Difficile de parler dans cette salle sous le regard des grands dirigeants du parti, passés, présents et presque futurs puisque le portrait Harlem Désir va rejoindre cette impressionnante galerie que nous avions affichée pour rendre plus chaleureuse une salle que nous n’avions connue que sinistre. Dans l’entrée il y a maintenant une variation de Frédéric Grimaud sur six portraits du Président François Hollande. Venez les voir. Pourquoi ne pas égayer les murs pour pacifier les propos ? C’est ce à quoi nous sommes parvenus au cours des huit derniers mois, cela au coeur du chaudron ébroïcien et en tournant le dos au ton polémique, agressif, inutilement méchant qui fut celui de certaines de nos vieilles consultations et que, comme beaucoup de militants, je ne veux pas voir se réinstaller dans notre fédération. Cette photo a été prise lors de notre congrès samedi, peu avant que les instances de notre fédération, sur ma proposition, soient adoptées à l’unanimité. Ce travail n’est pas celui d’un seul qui s’en attribuerait les mérites. Une équipe s’est forgée et a fonctionné dans l’amitié et l’efficacité ! Le rajeunissement, la féminisation, la diversité, ce n’est pas qu’un discours facile de campagne, ce sont aussi des preuves qu’il faut donner et que chacun doit constater. Continuons dans cette voie. Solides et solidaires. Justes et efficaces.

Demandez le programme !

Notre théâtre a été -et c’est très bien comme cela- le centre récent de controverses, d’empoignades, de polémiques. Il faut cependant, de temps en temps en revenir à la réalité. Un budget préservé, un festival dynamique, une nouvelle scène qui se construit, une équipe rajeunie et diversifiée pour une réussite prolongée. J‘ai voulu que nous nous réunissions tous et que la communauté « artistique » montre qu’elle ne vivait pas une existence « dramatique » à Val-de-Reuil. Bref une bonne heure de conversation drôle, intelligente, enjouée, réconfortante. Il y avait les Chalands et Benoît Geneau qui pilote de main de maître le passage d’une scène, l’ancienne sur la dalle et que nous aimons, à l’autre, bientôt sur la route des falaises et que nous apprécierons, Jean-Yves Lazennec, normand, breton et corse, tout sauf parisien, aux manettes du festival Côté Jardin pour lequel il a imaginé, cette année, une programmation folle, Philippe Bove de la Mairie qui veille sur tout cela dans la complexité qui lui sied si bien, Beau Geste et son chorégraphe Dominique Boivin qui mène le bal de Reuil, la Fabrique Ephéméride, avec Patrick Verschueren, toujours en avance d’une dramaturgie et bien sûr mon ami de toujours, Jean-Claude Bourbault, son absence volontaire de sagesse, son humour et sa capacité à pouvoir parler à tous les jeunes de notre ville, son engagement pour une culture ouverte, en un mot la communauté théâtrale rolivaloise souriante, unie et mobilisée, active surtout et positive, autour de la commune, consciente des moyens qui lui sont donnés, avec des idées, l’envie d’avancer pour un théâtre réel, populaire, présent, moderne. Surveillez la presse, demandez le programme!

On dirait…

On dirait le monolithe dans « 2001, L’Odyssée de l’espace ». C’est en réalité la tour de l’ancien centre de secours de Val-de-Reuil. En cours de démolition, elle ou il laissera place au futur théâtre de l’Arsenal. La ville bouge… Le théâtre aussi.

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Au fond du bar, le crâne un peu dégarni, c’est Benoit Geneau le directeur du théâtre municipal qui répond aux questions de France Bleu, quelques minutes avant moi qui fermerai le ban pour cette journée décentralisée à Louviers.

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59:00

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Colloque Paris Seine Normandie

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Photos prise lors de mon intervention au colloque Paris Seine Normandie à Versailles. Le même jour, je débattais sur BFM Business avec Antoine Rufenacht sur l’avenir de l’axe Seine. Pas d’accord évidemment sur sa position pour la LGV, la position d’Alain Le Vern étant la seule qui se tienne. Mieux vaut redonner de la régularité, de la sécurité et du confort aux usagers par la refonte des voies du Mantois, la rénovation de la gare de Val-de-Reuil et la construction de Saint-Sever que, pour deux à trois minutes de voyage en moins, précipiter les trains dans le port du Havre !

LE 4 SEPTEMBRE DE LA Vème REPUBLIQUE

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Le 4 septembre et l’Histoire de la République, la Troisième en l’occurrence, sont liés. Si on ne reculait pas devant l’idée, une année sur sept, de faire coïncider la rentrée des classe avec un dimanche, elle devrait être définitivement fixée à cette date. Cela aurait eu du sens, de l’allure, du prestige. Ferry, Grévy, Buisson, Macé, ne se retourneraient probablement pas dans leur tombe à l’idée de cet hommage posthume. Reste que, hasard géographique, conscience historique, clin d’œil ludique à celui qui l’a inventé, c’est à l’école du « Petit Charlemagne », une maternelle, puis à l’école du « Grand Charlemagne », une élémentaire, dans la commune de Jean-Luc Récher à Aubevoye dans l’Eure, que le Premier ministre de la République, Jean-Marc Ayrault, premier enseignant à Matignon, depuis Pierre Mauroy (même si je n’oublie pas les normaliens qui furent chefs du Gouvernement, au premier rang desquels Laurent Fabius), accompagné du Ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, numéro trois du Gouvernement, agrégé de philosophie -excusez du peu- et de George Pau-Langevin, ministre délégué à la réussite éducative qui porte un nom que l’on retrouve sur bon nombre de groupes scolaires en France, a donné le signal de la rentrée 2012 / 2013 pour 12 millions d’élèves. Les postes de professeurs des écoles ? Il y en a 1 000 nouveaux à la rentrée 2012. Les postes de professeurs certifiés dans le secondaire ? Il y en a 280 supplémentaires qui ont commencé à enseigner. Les postes de conseillers principaux d’éducation ? 100 de plus épaulent les équipes de direction. Les postes d’assistants d’éducation ? 2 000 supplémentaires existent désormais pour soutenir les élèves. Les postes d’assistants chargés de la prévention et de la sécurité dans les établissements ? Ils sont 500 de plus qui veillent désormais. Le changement de ton et de fond à l’école était attendu. La rentrée n’a pas déçu.