Lendemain de fête (du sport) : merci au service (des sports) et à leurs collègues !

59:00

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Parce qu’il faut aussi parfois se faire plaisir…

10 KM pour la meilleure des causes

« Donner son souffle pour ceux qui en manquent« , c’est le défi que, chaque année, la « Virade de l’Espoir » lance aux participants de « la course du souffle », une boucle de 10 kilomètres organisée pour récolter des fonds afin de vaincre médicalement la mucoviscidose et aider ceux, souvent de jeunes enfants, qui en sont souffrent. Mokthar Benhari, athlète au grand coeur, et moi-même étions au départ de cette course, lui pour la gagner au nom de Val-de-Reuil et moi pour porter, modestement, un certain dossard non sans rapport avec le département de l’Eure. A la fin de cette 25ème édition, le champion rolivalois s’est donc classé premier en 32’,  devant 2 000 autres « runners », dont votre serviteur, loin derrière, qui s’étaient élancés pour participer à cette épreuve placée sous le signe de la solidarité, de la joie et de la générosité.

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Mobilisés, unis, rassemblés

Harlem Désir et Guillaume Bachelay, avec le soutien de Martine Aubry et de Jean-Marc Ayrault, ont déposé en vue du Congrès de Toulouse du Parti socialiste une motion dont ils sont les premiers signataires. Avec eux et de nombreux camarades, je l’ai signée et je la soutiens. Il y a plusieurs raisons à cela. Au Parti socialiste nous avons deux types de congrès : les congrès de défaite et les congrès de victoire. Reims était, après 2007, un congrès de défaite et il fallait une rénovation forte que Martine Aubry et Harlem Désir, n°2 du Parti, ont mené à bien même s’il faut la poursuivre et l’accentuer. Toulouse est, après le printemps 2012, un Congrès de victoire. Il faut donner crédit à une direction qui a su faire les primaires, le réarmement idéologique, le renouvellement. C’est la raison pour laquelle, pour que la Gauche pour la première fois ait le temps de gouverner durant 10 années consécutives ce qui n’est jamais arrivé, j’ai choisi de soutenir la vision (tenir nos promesses, mobiliser la société, préparer les talents de demain) de cette motion. J’en suis, à la demande d’Harlem Désir, le mandataire départemental. Je vous invite à la découvrir et la soutenir (http://www.reussirlechangement.fr/).

Colloque Paris Seine Normandie

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Photos prise lors de mon intervention au colloque Paris Seine Normandie à Versailles. Le même jour, je débattais sur BFM Business avec Antoine Rufenacht sur l’avenir de l’axe Seine. Pas d’accord évidemment sur sa position pour la LGV, la position d’Alain Le Vern étant la seule qui se tienne. Mieux vaut redonner de la régularité, de la sécurité et du confort aux usagers par la refonte des voies du Mantois, la rénovation de la gare de Val-de-Reuil et la construction de Saint-Sever que, pour deux à trois minutes de voyage en moins, précipiter les trains dans le port du Havre !

Unis et rassemblés dans l’Eure autour de la motion d’Harlem Désir : une lettre de mission qui est aussi une lettre d’engagement(s) !

LE 4 SEPTEMBRE DE LA Vème REPUBLIQUE

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Le 4 septembre et l’Histoire de la République, la Troisième en l’occurrence, sont liés. Si on ne reculait pas devant l’idée, une année sur sept, de faire coïncider la rentrée des classe avec un dimanche, elle devrait être définitivement fixée à cette date. Cela aurait eu du sens, de l’allure, du prestige. Ferry, Grévy, Buisson, Macé, ne se retourneraient probablement pas dans leur tombe à l’idée de cet hommage posthume. Reste que, hasard géographique, conscience historique, clin d’œil ludique à celui qui l’a inventé, c’est à l’école du « Petit Charlemagne », une maternelle, puis à l’école du « Grand Charlemagne », une élémentaire, dans la commune de Jean-Luc Récher à Aubevoye dans l’Eure, que le Premier ministre de la République, Jean-Marc Ayrault, premier enseignant à Matignon, depuis Pierre Mauroy (même si je n’oublie pas les normaliens qui furent chefs du Gouvernement, au premier rang desquels Laurent Fabius), accompagné du Ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, numéro trois du Gouvernement, agrégé de philosophie -excusez du peu- et de George Pau-Langevin, ministre délégué à la réussite éducative qui porte un nom que l’on retrouve sur bon nombre de groupes scolaires en France, a donné le signal de la rentrée 2012 / 2013 pour 12 millions d’élèves. Les postes de professeurs des écoles ? Il y en a 1 000 nouveaux à la rentrée 2012. Les postes de professeurs certifiés dans le secondaire ? Il y en a 280 supplémentaires qui ont commencé à enseigner. Les postes de conseillers principaux d’éducation ? 100 de plus épaulent les équipes de direction. Les postes d’assistants d’éducation ? 2 000 supplémentaires existent désormais pour soutenir les élèves. Les postes d’assistants chargés de la prévention et de la sécurité dans les établissements ? Ils sont 500 de plus qui veillent désormais. Le changement de ton et de fond à l’école était attendu. La rentrée n’a pas déçu.

Tout n’est pas triste
en politique !

En marge de la visite du 1er ministre pour la rentrée des classes à Aubevoye le 4 septembre 2012
 

Hommage à un homme de bonne volonté : Bernard Huré (8 septembre 1938 – 31 août 2012)

Madame et vous tous qui êtes dans la peine, la douleur et le chagrin, l’église vient d’accueillir Bernard Huré comme l’un des siens. Le Père Jean-François Berjonneau, son ami, a prononcé les paroles de réconfort et de consolation dont nous avions besoin et que nous voulions entendre. Parfait Ako, son frère, a rappelé ce qu’étaient l’espérance de l’humanité et le gémissement de la mort.

Mais sa famille voulait aussi que soit rendu un hommage républicain, celui de notre reconnaissance et de notre respect, à l’homme courageux et généreux, à l’homme de bien, qui nous a brusquement quittés. A la demande de son épouse, je prends donc la parole pour lui dire adieu, moi qu’il avait accueilli parmi les premiers en 1999. Cependant, les mots que je vais dire pour lui ne seront pas seulement les miens. Ils sont ceux, collectifs et émus, de notre assemblée réunie autour de son souvenir qui ne s’effacera pas, les mots de la foule de ceux qu’il avait aidés, soutenus, aimés et qui le pleurent. Sylvie, Françoise, Christian, Jacques, Philippe, Parfait, Patrick, Eric, je ferai en sorte que vous puissiez aussi vous exprimer par ma voix.

Bernard Huré, c’était d’abord une silhouette qui n’était pas massive, mais solide, carrée, nette, mélange moderne de Jean Valjean et de Monseigneur Myriel, ce prélat, évêque de Digne qui ouvre le roman de Hugo, irradie la bonté et jamais ne se met en colère ; Il était un rocher sur lequel bien des « misérables », des désespérés, des laissés pour compte de la vie ou de la société, avait pu poser le pied, souffler et repartir pour une existence meilleure ou apaisée.

(suite…)