28
AVR
2013
Après le Japon, les Etats-Unis, l’Inde, la Chine ou le Maroc, le Jardin d’acclimatation a ouvert dimanche, pour un mois, ses portes à la Bretagne, ses artistes, sa gastronomie, sa culture. La France, en son sein, permet de voyager loin et le Jardin continue d’acclimater. Acclimater, c’est-à-dire aujourd’hui découvrir, apprendre, comprendre, mais aussi goûter, écouter, apprécier. Ce reportage vous en donnera peut-être l’envie, par un saut vers la Bretagne : http://videos.tf1.fr/jt-we/le-patrimoine-breton-a-l-honneur-a-paris-7942708.html.
9
AVR
2013
Après le débat national sur la transition énergétique, Val-de-Reuil joue les prolongations. Profitez de l’occasion, testez vos connaissances environnementales, découvrez toute l’énergie de la plus jeune commune de France, jouez, répondez et renvoyez-nous ce quizz rolivalo-écologique. Deux places pour un spectacle de votre choix lors de l’édition 2013 du festival Côté Jardin, pour chacun(e) des cinq gagnant(e)s arrivé(e)s en tête ou tiré(e)s au sort parmi les participant(e)s qui auront rassemblé le plus de bonnes réponses, récompenseront ce succès. Citoyens, à vos clics et vos claviers ! L’écologie est au cœur du projet pour notre Ville. Partageons-le et réussissons.
Pour participer, cliquez ici.
8
AVR
2013
Entre l’honnêteté totale, absolue, vue, constatée et admirée, au plus près, depuis 30 ans et les rumeurs débilitantes de Libération, le choix est simple. Derrière Laurent Fabius.
Mille fois et jusque sous mes yeux, l’élu normand aurait pu embrasser une carrière différente, plus généreuse et moins dolente, à son propre service, à celui d’une faction, d’une élite ou bien d’une entreprise. Il n’y a jamais cédé. Son intelligence et son talent lui auraient, sans la moindre difficulté, permis d’aller vers d’autres horizons. Il n’a jamais varié de la ligne qu’il s’était fixée. Un destin contrarié aurait pu le décevoir ou le décourager. Il n’en a démontré, encore aujourd’hui au Mali, aux Nations Unies, à la tête de notre diplomatie, qu’une ardeur inégalée. Sa naissance ou son expérience, comme tant d’autres, aurait pu lentement l’éloigner des causes les plus dures, les plus désespérées. L’adage ne dit-il pas : « on grandit à gauche, on vieillit à droite ». Demeuré fidèle à ses idées, à ses valeurs, à ses combats, il n’a jamais renoncé à défendre les plus faibles, les plus nombreux. De nous, socialistes de l’Eure, vers lui qui nous a aidés et donné, vont le respect, la reconnaissance et, surtout, ce beau sentiment indissociable de la confiance, l’amitié.
Alors, il faut cette fois élever la voix. Avoir, à juste titre, condamné le jour d’avant un homme qui, moralement, a failli, maladivement, nous a collectivement trompés, ne donne pas, le jour d’après, le droit, en imprimant n’importe quoi, de s’en prendre à un autre homme qui, lui, nous a guidés, inspirés, honorés en 1981, en 1997, en 2012.
En des temps troublés plus qu’à l’ordinaire, la panique n’est pas une méthode d’information. L’injure n’est pas une ligne éditoriale. La rumeur n’est pas un fait. La diffamation n’est pas un filon. Ce n’est pas que la violence qui a fait Jean-Paul Sartre, c’est la pensée. Ce n’est pas l’outrance qui a fait Serge July, c’est le courage. Salir un homme par désinvolture, mettre en cause son honneur par facilité, oublier son dévouement au service public, à l’intérêt général, par commodité, était autrefois le lot sinistre des populistes et des poujadistes. Pourquoi ajouter à un scandale immense une injustice odieuse ? Un journal qui a tardé à dénoncer le premier a cru utile d’imaginer la seconde. Pour aller à la pêche aux lecteurs. Libération, en prétendant retrouver son portefeuille dans un caniveau, n’a pas perdu « la tête ». Il a perdu son âme.
6
AVR
2013

Z
5
AVR
2013

4
AVR
2013
Le débat national pour la transition énergétique, voulu par le Gouvernement et initié par la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Delphine Batho, a débuté hier ses travaux en Haute-Normandie. Il faut en remercier Alain Le Vern, le Président du Conseil régional, et Pierre-Henry Maccioni, Préfet de Haute-Normandie, qui ont engagé rapidement ce processus. Notre région a fait de l’excellence énergétique un de ses horizons premiers. Il était logique et important, il était surtout naturel, qu’elle porte ce débat.
Après le Havre, le 3 avril, il se poursuit et s’installe aujourd’hui au coeur de l’agglomération Seine-Eure, à Val-de-Reuil. Pouvait-on imaginer meilleur symbole que la plus jeune commune de l’Eure ? Construite, dans les Trente Glorieuses, à l’ère du tout nucléaire, de l’absence d’isolation thermique, de l’omniprésence de la voiture et du radiateur électrique, elle accueille désormais, parmi les réalisations et les réussites de son renouvellement urbain, grâce à la réhabilitation profonde de la moitié de ses 6 000 logements, plusieurs immeubles qualifiés de « plus écologiques de l’Eure » par l’ANRU. Le travail n’est pas fini et la ville nouvelle entend poursuivre sa renaissance énergétique. Elle installe sur ses parkings, liées à la pose de la fibre optique, les premières stations de rechargement pour véhicules électriques.
(suite…)
2
AVR
2013
Bernadette Roux nous a définitivement quittés. Depuis douze années, elle vivait dans l’Est de la France. Elle s’était retirée à Reims. Affaiblie, elle était restée assidue à ses cours d’histoire de l’art, sa dernière passion, son dernier engagement. Après s’être tant occupée des autres, dans ce temps donné à la culture, elle marquait encore son ouverture d’esprit et son attention pour la condition humaine.
A la veille de ce week-end de Pâques, la nouvelle de sa disparition s’est propagée dans notre département comme si le glas sonnait de section en section. Dans sa commune qui l’a tant aimée, chacun se rappelait un mot, un geste, une aide, une action. A la fédération, ceux qui l’avaient connue et suivie, disaient comment elle avait animé la vie militante des socialistes de l’Eure. Dans les collectivités où elle avait siégé, comme à la Région, les souvenirs, des instants, des paroles, des décisions et des combats sont revenus, forts et intacts.
Sa taille, pour une femme peu commune voici quelques années, impressionnait. Elle était un personnage destiné à la hauteur : pas à l’arrogance, mais au discernement des luttes et des causes. Son mètre quatre-vingts était fait d’engagements, de sensibilité, d’entêtement. Elle plaçait toujours le collectif au-dessus de tout, même à son détriment et jusqu’à accepter de céder la place, au service de ses fidélités. Discrète sur sa vie personnelle, l’enfance rigoureuse, dans l’ombre de la caserne où vivait son père gendarme, a aussi forgé sa personnalité, non pas révoltée, mais émancipée, politiquement pour aboutir au choix de la Gauche et du mouvement dans une famille de tradition plus conservatrice. Sans illusion excessive, sans naïveté, mais par nécessité et sincérité, elle était libre, déterminée, porteuse d’espoir.
(suite…)
29
MAR
2013

25
MAR
2013
Pierre Vittori, c’était d’abord un sourire généreux. Un sourire et aussi un œil qui brillait. Malicieux, ironique, bienveillant, paternel. C’était selon. Selon les interlocuteurs d’ailleurs davantage qu’en fonction de ses humeurs qui semblaient assez constantes. Bien qu’il soit du « nord », nous avions parlé de Sartène et des Ventura, les grand-parents de mon père. A l’origine de toute famille, il y a, là-bas, un berger. La mythologie commune avait joué son rôle : rapprocher. Il m’avait un jour pris à part pour me raconter son arrivée dans l’Eure voici plusieurs dizaines d’années. C’était un bon conteur. Il résumait l’histoire en quelques mots.
De sa Corse natale, il était venu sur le continent. Les emplois étant rares dans l’ile, comme nombre de ses pairs, il avait choisi pour faire carrière l’éloignement et la fonction publique. Quitte à se lier par un métier à l’Etat, ce serait l’éducation des enfants. Les hasards des affectations au sortir de l’école normale d’instituteurs l’avaient conduit en Normandie. Avec sa femme, il s’était enraciné dans la région. L’une, qu’il avait épousée, avait contribué à lui faire aimer l’autre où il était resté. Mais la retraite arrivée et l’âge venant, l’appel du sud avait retenti. Au service public et à la vie politique, il avait beaucoup donné et notre ciel tantôt bleu, tantôt pluvieux, n’avait jamais remplacé l’azur de la Méditerranée. Il s’était dévoué pour l’Eure et ses habitants, avec passion, avec sincérité, sans la moindre retenue. Mais l’odeur du maquis lui manquait. Plus que tout sa fille et sa petite fille Mathilde l’y attendaient. Ainsi sa vie n’avait-elle jamais cessé d’être belle. C’est donc avec beaucoup de tristesse que j’ai appris, comme ses camarades de la fédération et ses collègues du Conseil Général, le décès de Pierre Vittori, jeune homme qui nous a quittés à l’âge de 80 ans.
(suite…)