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11 SEPT 2014

Beau dessin.

10 SEPT 2014

Hommage à Daniel Moreau, Conseiller municipal de Val-de-Reuil et adjoint au Maire, décédé brutalement mardi 9 septembre

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La nouvelle, brutale, dramatique, inattendue, est venue hier en début de soirée : Daniel MOREAU, Conseiller municipal de Val-de-Reuil, adjoint au Maire en charge de l’emploi, est décédé des suites d’un tragique accident survenu sur son lieu de congés. Il avait 62 ans. Il avait fait valoir ses droits à la retraite au mois de janvier.

Daniel, parce qu’il voulait consacrer du temps aux autres en même temps qu’aux siens, s’était engagé pour sa Ville et avait accepté de prendre des responsabilités au sein de la nouvelle équipe municipale, avec un sérieux, une force de travail et un engagement déterminés que nous avons vite appris à connaître. Pour faire reculer le chômage, aider ses concitoyens,  mettre à leur service par solidarité active ce qu’il avait appris dans l’entreprise, les Etats généraux de l’emploi étaient le combat de son mandat. Il les avait imaginés et façonnés. Ils devaient se tenir dans quelques jours. Ils seront retardés, mais se tiendront. Comme un hommage, comme une reconnaissance de notre Ville.

Son décès est un choc immense pour tout le Conseil municipal et les agents de la Ville. C’est un choc pour tous ses anciens collègues de Cassidian, dont il était un cadre. C’est un choc pour tous les Rolivalois qui le connaissaient, qu’il avait aimés et aidés, en particulier au Cavé dont il était l’habitant.

La Municipalité lui rendra hommage. Elle est, à cet instant, quelques heures après l’annonce, tout en pensées aux côtés de son épouse, de ses enfants, de sa famille. Val-de-Reuil leur exprime ses plus sincères condoléances.

Communiqué de Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie

 

 

8 SEPT 2014

Immobilier : investir à Val-de-Reuil, à partir du 1er octobre, c’est encore plus facile et avantageux.

Après que la Municipalité en a défendu le principe auprès de la Ministre du logement, Val-de-Reuil bénéficiera à partir du 1er octobre d’un dispositif de défiscalisation pour l’investissement locatif particulièrement porteur pour la commune, son attractivité et la poursuite de son développement.

Cet avantage a un nom, très administratif, mais connu des professionnels de l’immobilier : Val-de-Reuil intègre le classement des villes dites « B2 ». Grâce à cette conquête, car c’en est une, tous les propriétaires ou promoteurs investissant à Val-de-Reuil pour ensuite louer leur bien – c’est la condition –, payant à partir de 3 000€ d’impôts par an, pourront bénéficier, pendant 9 ans, d’un crédit d’impôts de 18% du montant de leur investissement locatif.

Pour le propriétaire qui investit, cela facilite le remboursement d’un prêt immobilier, diminue l’apport nécessaire ou accélère la rentabilité de l’investissement. Pour le futur locataire répondant aux conditions de plafond de ressources, cela garantit un logement neuf et de qualité, bâti aux normes environnementales modernes, dont le prix du loyer est plafonné par la loi. Ils ne sont donc pas réservés à une élite. Ce dispositif du Gouvernement permet, sur fonds privés, la création d’un nouveau parc comparable au logement social de qualité.

C’est, au-delà des particuliers, un système où tout le monde gagne : l’Etat qui stimule ainsi la construction de nouveaux logements par les promoteurs privés, les banques qui accordent des prêts plus volontiers, les communes qui attirent les promoteurs et accueillent de nouveaux logements, donc de nouveaux habitants.

A Val-de-Reuil, dans la plus jeune commune de France, l’effet vertueux de ce dispositif sera proportionnellement plus fort et plus rapide que dans beaucoup d’autres communes également retenues, car un grand nombre de terrains y sont disponibles, à des prix plus que compétitifs, y compris en centre-ville ou au bord de l’Eure, ce qui n’est pas le cas dans les communes au foncier plus restreint, au maillage immobilier déjà dense,voire saturé.

Cela permet également d’aller plus loin dans la diversification des logements et des parcours résidentiels. Dans le programme de mandature de la municipalité, était inscrite la construction d’une nouvelle résidence collective susceptible d’accueillir de nouveaux Rolivalois, donc de nouveaux élèves dans nos écoles, de nouveaux bénévoles dans nos associations, de nouveaux chalands pour nos commerces, comme ce fut le cas suite à la construction de la résidence du « Domaine du Val ». Forte de ce dispositif, la Ville peut même espérer reproduire plusieurs fois ce schéma.

Ce classement qui est une récompense est le fruit de l’effort massif de rénovation urbaine mené à Val-de-Reuil. Promoteurs et investisseurs avaient fui et déserté la Ville à la fin des années 1990. Ils sont revenus avec la réussite de l’opération de renouvellement urbain, puisque 1 000 nouveaux logements ont été créés depuis 2001. Aujourd’hui, l’annonce de classement en zone « B2 » est une victoire pour dix ans et plus. C’est peut-être la plus grande depuis la qualification de Val-de-Reuil pour l’ANRU, dans l’attente et l’espoir du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).C’est un pas décisif vers les 20 000 habitants. Val-de-Reuil va accélérer encore son développement.

 

Communiqué de Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie

3 SEPT 2014

Tout le monde en parle à l’école des Dominos. Durant l’été, le mur du hall a été repeint par les agents des services techniques de la Ville. Cette création, qui est l’oeuvre de l’architecte designer Emmanuelle Lego, a beaucoup de succès et c’est tant mieux. Un mur pour rêver et imaginer. Un mur pour donner envie de décrocher les étoiles.

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2 SEPT 2014

Tout ce qu’il faut savoir sur la rentrée scolaire à Val-de-Reuil

RENTREE DES CLASSES POUR 4 000 ELEVES ET 350 ENSEIGNANTS ROLIVALOIS : UNE ANNEE SCOLAIRE POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN

Les cartables sont prêts, les crayons taillés. Pour les 1900 enfants scolarisés cette année en maternelle et primaire dans les 84 classes que compte Val-de-Reuil (7 groupes scolaires, 13 directions d’écoles pour 34 maternelles et 50 élémentaires) a sonné mardi 2 septembre à 8h30 l’heure de la rentrée. Notre Ville compte aussi 1109 collégiens dont 800 Rolivalois répartis dans les 3 collèges de secteur et un lycée, le lycée Marc Bloch, qui a encore battu des records de réussite au Bac 2014. A tous ces élèves, à tous ceux également du CNAM, du CFA, de l’Epide et de toutes les formations que la Ville accueille, une excellente rentrée. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce début d’année scolaire à Val-de-Reuil.

LE RECTEUR DE L’ACADEMIE FAIT SA RENTREE A VAL-DE-REUIL

Claudine Schmidt-Lainé, Recteur de l’Académie de Rouen, a choisi Val-de-Reuil et le collège Pierre Mendès France, futur « collège numérique » pour sa tournée de rentrée. Le rendez-vous, est fixé cet après-midi à 14h30.

BEAUCOUP DE TRAVAUX DANS LES ECOLES CET ETE

L’accueil se fera comme il se doit, dans chaque groupe scolaire, dans des locaux nettoyés, remis en état et sécurisés. Durant tout l’été, qu’il s’agisse de peinture, de réfection de bacs à sable, des verrières ou des fenêtres, des sanitaires, les agents des services techniques de la Ville ont procédé aux travaux nécessaires de préparation à la rentrée. Le programme fixé de travaux, au regard des moyens disponibles, a été respecté dans les délais.

L’EDUCATION EST LE PREMIER EFFORT DU CONSEIL MUNICIPAL DEPUIS 2001 ET LE RESTERA

De 2008 à 2014, 30 millions d’euros ont été affectés à l’éducation en fonctionnement et investissement avec un prévisionnel de 3,8 millions pour 2014 dont 3,5 de fonctionnement. Locaux propres et aux normes, personnels compétents et qualifiés, matériel numérique pour innover, mobilier agréable et respectueux des conditions d’enseignement et d’apprentissage sont nécessaires et indispensables. De surcroit, depuis l’année dernière et la mise en place fructueuse des nouveaux temps scolaires, 120 à 160 personnes – enseignants, auxiliaires de vie scolaire, stagiaires BAFA de l’Epide, une trentaine d’associations rolivaloises, artistes, sportifs, agents communaux, directeurs de centres de loisirs… – sont mobilisées quotidiennement par la municipalité et l’Education nationale pour encadrer les activités de nos enfants.

LES NOUVEAUX TEMPS SCOLAIRES, LA SUITE SANS SOUCI, LES « PLUS » DE LA RENTREE

Val-de-Reuil avait décidé, parmi les premières en France et dans le département, dès la rentrée 2013, de jouer la carte des nouveaux rythmes scolaires. Avec l’expérience et un sondage à plus de 80 % de satisfaction, l’année 2014-2015 permettra d’aller plus loin et de perfectionner encore le dispositif : prise de fonctions d’un coordinateur, périodes définies selon le calendrier des vacances scolaires, interventions extérieures recentrées par site et par période, assouplissement du fonctionnement pour les maternelles (plus de mobilité dans les activités), mise en place d’un système de remplacement en cas d’absence des intervenants, mise en place de réunions régulières de concertation et d’optimisation des projets, mise en lien des intervenants ayant des projets communs ou complémentaires en fonction des projets d’école ou de centre.

UN PAS SUPPLEMENTAIRE POUR L’E-ENSEIGNEMENT A VAL-DE-REUIL

La Ville procède chaque année au renouvellement d’une partie du mobilier scolaire et à l’achat de matériel informatique pour les écoles (ordinateurs, chariots informatiques et Internet dans toutes les écoles). Cette année une deuxième classe IPAD, après l’expérience réussie à l’école Coluche, est mise en œuvre à l’école Léon Blum. Les deux groupes scolaires se verront dotés de wifi pour l’ensemble des classes élémentaires et de nouveaux vidéoprojecteurs pour les classes IPAD.

POUR UNE OUVERTURE DE CLASSE A L’ECOLE LEON BLUM

Le groupe scolaire Léon Blum a fait l’objet de trop nombreuses fermetures de postes au cours des quatre dernières années. Ces fermetures successives ont eu comme conséquence première et immédiate de surcharger les classes. Or, cet accroissement est appelé à s’amplifier dès les prochaines semaines puisque s’achève, face à l’école, de l’autre côté de la route qui l’y conduit, un programme de construction de 44 nouveaux logements, dont 10 de type T4-T5 d’ores et déjà mis en vente et 34 autres proposés à la location par la Société d’économie mixte du logement dans l’Eure, livrables dès septembre 2014. D’autres programmes immobiliers commencent à surgir. Dans ces conditions, l’ouverture d’un huitième poste dès le mois de septembre, pour éviter une désorganisation d’ores et déjà prévisible, est pour cette école et pour la Municipalité, qui consacre à ce quartier beaucoup d’efforts, une nécessité. Il est entretenu avec vigilance et fait l’objet, parce qu’il est au contact des 9 000 emplois de nos parcs d’activités, d’un réaménagement urbain important. Une zone commerciale dynamique et en croissance a été implantée à proximité. Ce sont des arguments que la Ville a fait l’avoir à l’Education nationale pour défendre l’ouverture d’un poste supplémentaire dès la rentrée.

NAISSANCE DE L’UNIVERSITE POPULAIRE “Marc Bloch” DE VAL-DE-REUIL

Dans le prolongement des “Conférences Marc Bloch” mises en œuvre par la Ville et son lycée depuis 2011, l’année 2014/2015 verra la création d’une Université populaire qui proposera en nombre plus grand et à une fréquence plus régulière des conférences publiques et gratuites rassemblant tous les âges de la Ville, lycéens et retraités, étudiants et actifs, autour d’invités prestigieux et de renommée. Pour qu’un plus grand nombre de Rolivalois et de leurs voisins eurois puissent en profiter, plusieurs conférences auront lieu, en alternance, sur le temps scolaire et en soirée. C’est une autre nouveauté. Parmi les premiers invités de la programmation de la nouvelle saison, l’historien Jean-Pierre Rioux, la sociologue Dominique Meda, le journaliste économique Dominique Seux, l’écrivain Marie Nimier, l’entrepreneur Xavier Niel. Le calendrier complet est en cours d’élaboration.

 

Communiqué de Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie


 

27 AOUT 2014

Au départ du Préfet Sorain, une amicale et grande complicité.

20 AOUT 2014

Croissance, emploi, pouvoir d’achat (éditorial qui ouvre le magazine municipal de cet été)

Nous sommes déjà à la veille de la rentrée des classes. L’été a passé vite. Certains ont pu se reposer, se changer les idées, découvrir de nouveaux horizons. Ils l’ont bien mérité. Mais d’autres, faute de moyens ou parce que  l’occasion ne leur en a pas été donnée, en raison de l’âge, de l’isolement ou de la maladie, n’ont pu partir, trouver un autre rythme, souffler et oublier un quotidien qui n’est pas sans joie et moments heureux, mais qui se compose aussi d’ennuis et de difficultés. C’est à eux que je veux penser. La Mairie, par ses services, par ses agents, s’efforce d’être à leurs côtés, de les aider, de les accompagner. Au CCAS, à l’Espages, dans les centres de loisirs, avec Cin’été, en dépit des conditions météorologiques, chacun s’est mobilisé pour que juillet et aout ne soient pas des mois de tristesse ou d’abandon. C’est le rôle du service public. Nous l’avons, je crois, cette année encore, rempli du mieux que nous pouvions. Notre Ville est solidaire. C’est la plus belle de ses qualités.

Je n’aime pas les éditoriaux de magazines municipaux dans lesquels les Maires se lamentent ou disent la difficulté de leur tâche. Je ne l’ai jamais fait. Ce troisième mandat que vous m’avez confié, dès le premier tour, à une majorité peu commune si on regarde les résultats du département et du pays, est un honneur. Votre confiance ne me donne que des devoirs envers vous. Sans pessimisme excessif, l’un d’entre eux est celui qui m’oblige à la franchise. L’année qui vient ne sera pas des plus faciles. Sera-t-elle compliquée, dure ou  difficile ? On choisira le mot qui convient, mais tout le monde comprend ce que je veux dire. Les dotations de l’Etat, contrepartie de nos impôts, compte- tenu de la conjoncture économique qui pèse sur le budget de la Nation, vont diminuer. A mes yeux, le Gouvernement de François Hollande se bat, agit au mieux des circonstances et fait en tout cas mieux que n’auraient fait ses challengers de 2012, notamment ceux qui ont légué à la majorité actuelle une situation faite de dettes abyssales et de déficits immenses. Mais voilà, il est clair que les moyens de la France sont désormais comptés et que c’est sur les collectivités locales que se fait une partie de l’ajustement. Pour éviter que nous sentions trop brutalement cet étau sur nous se refermer, avec le conseil municipal, je me bats. La venue de Bernard Cazeneuve, le solide Ministre de l’Intérieur, nous a permis d’obtenir quelques crédits inespérés, notamment pour la sécurité de notre commune. Dans le même but, je fais le tour de tous les ministères. Parfois en étant entendu, parfois pas. Je ne renonce jamais. Quoi qu’il en soit la feuille de route reste la même. Je n’augmenterai pas les impôts des Rolivalois et, pour nos enfants, je tâcherai au cours des six années qui viennent de continuer à désendetter le Ville. Il faudra également  discerner les intentions véritables d’une agglomération menée par Bernard Leroy dont je voudrais que les bonnes paroles et la neutralité sans cesse répétée se traduisent en actes concrets  cette année. J’y serai très attentif.

L’emploi est aussi un point préoccupant. 15.000 habitants et pourtant 1500 chômeurs. Nous observons une légère décrue depuis mars. Elle n’est pas suffisante. Enlevons les retraités, les enfants, ceux qui ne veulent pas accéder à l’emploi et on voit qu’en pourcentage de la population active, la proportion des chômeurs est lourde. Surtout chez les jeunes, parmi les femmes, pour les plus de 50 ans. Là aussi on ne baisse pas les bras. La Commune a signé beaucoup de contrats d’avenir, mais elle ne peut les multiplier sans risques financiers. J’aide personnellement tous ceux qui me le demandent, mais on se rend bien compte que, individuellement, malgré un réseau que je mets chaque jour à contribution, malgré ma bonne volonté qui est totale, malgré mon dévouement à mes concitoyens, prioritaires dans mon esprit, ce que je fais ne peut être à la hauteur des espoirs, des espérances. Si un autre avait été
élu, il n’aurait pu faire cela. Alors, considérons-le simplement comme un « plus » un peu particulier. La solution consiste à mobiliser les entreprises de notre territoire qui emploient encore trop peu de Rolivalois. Comme Bernard Cancalon, président du CCAS le fait pour les logements, en étant en relation permanente avec les bailleurs sociaux, Daniel Moreau, adjoint à l’emploi, va réunir des Etats Généraux dès septembre pour mobiliser nos partenaires industriels. Nous voulons déclarer la guerre au chômage. Nous attendons beaucoup de cette dynamique. Dans le même temps, la cellule emploi du CCAS s’active, se démène, essaye chaque jour de faire des miracles. Il n’empêche. Je comprends l’impatience de ceux qui cherchent un travail et ne le voient pas venir. Nous ne les oublions pas.

Dernière question, celle de la croissance. Elle se pose pour la France. Elle se pose pour Val-de-Reuil. Là aussi, nous nous battons pour créer de l’activité, pour attirer des entreprises. Plusieurs nous ont rejoints cette année. Sanofi à la mi-septembre va fêter ses 40 ans de présence dans notre Ville et annoncer des investissements supplémentaires pour son site rolivalois. Nous veillons sur l’avenir de Cassidian dont les salariés doivent être respectés. Nous sommes à l’écoute de tous ceux qui créent, qui innovent, qui imaginent afin que notre Commune se développe. Mais la clé de tout, pour susciter de l’emploi, est le développement de notre Ville. Nous devons atteindre cette taille critique qui retient l’œil des décideurs. Nous devons trouver cette aisance qui rassure les investisseurs. Il faut que nous trouvions cette population qui consomme et peut aider au redémarrage de nos commerces. C’est notre mission de tous les instants. Rénovation de la Gare, début des travaux de l’éco-quartier, sécurisation du carrefour de la chaussée du parc et de la route des sablons, implantation d’une nouvelle banque au cœur du nouveau centre commercial des falaises, dynamisation du rond-point des Clouets, concours avec Carrefour et Auchan pour créer des cases commerciales et des surfaces de vente en plein centre de la commune, construction du théâtre, tous ces projets, toutes ces initiatives, ne vont que dans ce sens. Rendre la ville désirable, attractive, plaisante, franchir le cap des 20.000 habitants, obtenir une meilleure mixité sociale, se donner un poids qui donne considération et inspire le sérieux, voilà notre travail, avec l’apport décisif et complémentaire de la première adjointe Catherine Duvallet, pour le pouvoir d’achat, l’emploi et la croissance.

Ces douze mois seront délicats. Ils ne doivent pas être angoissants. Le cap est connu. La barre est tenue. En ce moment même, nous remettons les écoles en situation d’accueillir nos 4000 élèves, nous préparons nos projets de l’automne, nous réfléchissons et agissons pour gérer au mieux la Ville que vous nous avez confiée. Pour mesurer votre satisfaction, connaître votre opinion, vous associer aux décisions, un nouveau système des permanences des élus sera mis en place au kiosque le vendredi après-midi et en mairie le samedi. La proximité a toujours été notre force. La modernité a toujours été notre ambition. La solidarité a toujours été notre politique. Continuons ensemble sur cette voie. Bonne rentrée.

M-A.J.

19 AOUT 2014

Val-de-Reuil, au coeur de l’été (juillet-août 2014). Cliquez sur sa une et découvrez notre nouveau magazine municipal.

 

15 AOUT 2014

Rolivalois en vacances, en direct des « équipes d’été » du service Jeunesse de la Ville.

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31 JUIL 2014

LE SOCIALISME DE JAURES EST UN ROC. A l’occasion du Centenaire de l’assassinat de Jean JAURES, hommage de la fédération de l’Eure du Parti socialiste (texte lu à Charleval lors de la cérémonie organisée par Denis Lebaillif, le Maire de la commune).

LE SOCIALISME DE JAURES EST UN ROC

Jean Jaurès, de son nom d’état civil Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, né à Castres le 3 septembre 1859, portait à lui seul tous les prénoms du socialisme. Il portait le prénom d’Auguste Blanqui, qui personnifie la révolte. Il portait le prénom de François-Marie Arouet, Voltaire, inspirateur des Lumières que Jaurès voulait tant décrocher et partager. Il portait le prénom de Pierre-Joseph Proudhon, l’anarchiste interrogeant la propriété, et de Joseph Caillaux, le fondateur de l’impôt progressif sur le revenu. Il portait, avant le sien, le prénom de Jean Allemane, l’homme du combat syndical. Il portait le prénom de Léon Trotski, lui aussi assassiné, et de Léon Blum, l’homme d’Etat des plus grands acquis sociaux que la Gauche a offerts au peuple de notre pays. Jean Jaurès, en citant l’historien Michel Winock, « rend hommage à tous les camps » du socialisme.

Dans la République qu’il sert comme professeur et député, pour l’humanité qui est son but car « c’est à la réalisation de l’humanité que travaillent tous les socialistes », écrit-il le 19 avril 1904 dans le premier éditorial du premier numéro du journal du même nom, le socialisme bleu blanc rouge de Jaurès, fils de la Révolution française et des combats ouvriers dont il était le soutien dans le Tarn ou le Pas-de-Calais, est un roc. Jaurès, agrippé à un réverbère, au plus profond des mines et au cœur des luttes, l’incarnait. Il n’y était pas né. De mouvements il a fait une force. Il en fut l’unificateur. Avec Jaurès, le socialisme entre en République, au Parlement, en politique, également dans les tribunaux, non plus comme accusé, mais comme avocat de toutes les causes justes : des opprimés, des pauvres, des misérables.

Normalien, rival en philosophie de Bergson qu’il avait battu au concours d’entrée mais qui l’a devancé à la sortie de l’agrégation, Jaurès aimait les thèses et la synthèse. Il n’était pas un utopiste, mais il a écrit un monde. Le Congrès du Globe, en 1905, ne pouvait mieux porter son nom. Un siècle plus tard, l’Internationale a cédé la place à la Mondialisation et, comme un symbole, le Café du Croissant est désormais le voisin d’un Mac Donald. Le prochain Jaurès, d’où viendra-t-il ? De Castres ou de Sacramento, de Carmaux ou de Rio, de Fourmies ou de Bali, de Courrières ou d’Anvers, nous lui pardonnerions qu’il ne soit pas français, mais nous ne l’excuserions pas qu’il ne soit pas socialiste.

On veut récupérer Jaurès ? Chiche. Rassemblons-nous, à Charleval ou au Pré-Saint-Gervais. Il y a l’embarras du choix pour lui être fidèle. La Guerre est aux portes de l’Europe. La guerre est au Moyen-Orient. Les nationalismes sont partout. On veut citer Jaurès ? Eh bien citons-le pour les dénoncer. Le socialisme de Jaurès, c’est celui de la tribune, pas celui du décret. Il est le socialisme de tous. Chacun peut s’en emparer. C’est une responsabilité. C’est un courage. C’est une vérité. Le socialisme de Jaurès, c’est celui des Français, des militants, des citoyens, c’est celui des lecteurs, des professeurs, des travailleurs, c’est celui des fonctionnaires, des ouvriers, des salariés. Le socialisme n’est pas un privilège. Le socialisme n’est pas un cursus honorum. Jaurès n’a jamais gouverné, mais contre les coups de clairon il donnait de sa voix.

C’est parce qu’elle portait haut, c’est parce qu’elle portait loin, c’est parce qu’elle portait fort que, ce 31 juillet 1914, à la table de ce café parisien, au 142 rue Montmartre, ils l’ont fait taire, ils l’ont tué, croyaient-ils, à jamais.

Marc-Antoine JAMET, Premier secrétaire de la fédération de l’Eure du Parti socialiste

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