24
MAR
2015
Au second tour, pour la solidarité et la République,
votons à Gauche, votons pour l’Eure, votons pour l’avenir.
La nationalisation de la campagne a probablement permis de contenir la progression du Front National et, sur certains points de notre territoire, à l’inverser par rapport au score qu’il avait obtenu lors du dernier scrutin européen. Il faut s’en féliciter. Toutefois cette dimension a pu permettre à une droite sans idées et sans projet d’afficher en guise de programme, dans l’Eure comme dans le reste du pays, la simple photocopie de tracts mensongers, vagues ou polémiques, édités au siège de l’UMP, afin de faire oublier aux électeurs les enjeux concrets, les enjeux locaux des élections départementales. Il faut le regretter.
Peu de citoyens se sont souvenus que c’est la Gauche et ses élus qui leur ont proposé, soixante-dix ans après l’instauration d’un suffrage réellement universel, de désigner à parité entre hommes et femmes leurs représentants aux conseils départementaux. Peu de votants ont reconnu que c’est la Gauche et ses élus, par un découpage équilibré des cantons, qui ont mis fin au système de proportionnelle à l’hectare qui caractérisait les anciennes élections cantonales pour donner la même assise démographique à tous les élus départementaux. Peu d’électeurs ont observé que c’est la Gauche et ses élus qui, en imposant aux binômes de candidats de dépasser la barre des 12,5% des inscrits pour être présents au second tour, a voulu redonner de la clarté et de l’efficacité à la gestion des collectivités départementales. Malheureusement, seule une moitié des électeurs, 51%, a considéré, dimanche dernier, que ces réformes démocratiques, ces principes qui ont pu nous être défavorables dans un contexte de division, en renforçant la justice et l’égalité devant le suffrage, méritaient, pour les saluer, de se rendre aux urnes.
Dans l’Eure, ces réformes avaient été précédées, depuis 2001, de très nombreuses autres avancées : pour l’éducation et le logement, pour l’emploi et le développement économique, pour l’environnement et la modernisation numérique, pour la petite enfance et le grand âge, pour le renouvellement urbain et la ruralité. En quinze ans, Jean Louis Destans et les majorités qu’il a conduites ont transformé un département qui, jusqu’alors s’endormait, coincé entre Ile-de-de-France et littoral normand, bercé par le conservatisme de la droite et l’immobilisme de ses notables, en terre d’innovations et de progrès.
En dernier ressort, ce sont les électeurs eurois qui jugent. Il faut s’incliner devant leur décision, l’accepter et la respecter. Il faut aussi en tirer les leçons. Sans doute ne sommes-nous pas parvenus à souligner suffisamment le caractère exceptionnel de ce bilan, ni à mettre en valeur le socle qu’il offrait pour d’autres projets à venir. Il n’en demeure pas moins que les socialistes expriment leur reconnaissance et leur confiance à celui qui a été leur président de Conseil Général, faisant voter à l’unanimité 95% de ses propositions, et dont ils sont fiers qu’il soit leur député. Par simple comparaison, la qualité de cette action qui ne délaissait aucune partie de notre territoire, n’excluait aucune catégorie de sa population, ne méprisait aucun engagement de ses représentants, ne tardera pas à apparaître. A un destin collectif se sont substitués un système sectaire et une aventure personnelle.
Nous remercions donc tous les électeurs qui se sont portés sur les listes de Gauche pour ce premier tour et tous ceux qui se sont rassemblés espérant leur victoire. Ils doivent poursuivre leur effort de conviction et de mobilisation.
Ils savent que la gestion de leur département ne sera pas la même avec la gauche ou avec la droite. On ne peut prôner, comme le fait cette dernière, une réduction massive de la fonction publique, une baisse des dépenses de solidarité pour les jeunes comme pour les aînés, la disparition des politiques culturelles et de solidarité, et faire croire que cela n’aura aucune conséquence sur la vie quotidienne des Eurois. Le seul débat suscité par l’UMP ne peut être celui qui consiste à savoir qui, entre Jean-Paul Legendre et Sébastien Lecornu, aura l’honneur de s’asseoir dans le fauteuil présidentiel.
Ils savent le risque que représente le Front National. Comme, à toutes les élections intermédiaires, par la forte mobilisation d’un électorat qui, dans notre département, conjugue la perte de repères que ressentent les campagnes et les angoisses que ressentent les villes, le parti de la famille Le Pen bénéficie, en dépit des dérapages de son fondateur, d’une surreprésentation qui n’en fait pourtant ni le premier, ni le second parti de France, encore moins une force d’alternance. Ségrégation raciale, fractures sociales, isolement international, désastre économique restent les fondamentaux de sa politique et c’est pour cela qu’elle demeure, au-delà ou malgré ceux qui y adhèrent, un danger pour la République.
C’est pourquoi, comme l’a fait dans ces termes le Premier secrétaire national du Parti Socialiste Jean-Christophe Cambadélis, nous appelons les électeurs de gauche à se mobiliser sans exception pour le second tour. Pour défendre la solidarité face à la droite et la République face à l’extrême droite, l’Eure a besoin que les valeurs, les idées, les actions de la Gauche continuent de se faire entendre. C’est une cause d’intérêt général.
Il faut pour cela appeler les Eurois au soutien actif, cette semaine et dimanche prochain, dans les bureaux de vote, des candidats de Gauche encore qualifiés pour le second tour dans plus d’une dizaine de nos cantons.
Il faut que, de Pont-Audemer à Conches, de Gaillon à Bourgtheroulde, de Val-de-Reuil à Evreux, de Bourg-Achard à Saint André de l’Eure, de Pont de l’Arche à Bernay, tous les partis de gauche et les forces de progrès fassent bloc : Parti socialiste, Parti communiste Français, le Parti de gauche, Europe Ecologie Les Verts, Parti Radical de Gauche, divers gauche, républicains et démocrates.
Il faut que les électrices et les électeurs de Gauche, hélas trop nombreux à s’être abstenus hier, se rendent massivement aux urnes dimanche prochain et conservent leur unité jusqu’aux régionales.
Partout où les candidats de la Gauche ne sont pas au second tour, nous appelons sans la moindre équivoque au désistement républicain et demandons fermement à l’UMP/UDI, qui ne rejettera certainement pas nos voix, la réciproque. Partout, il faut faire barrage au Front National. C’est l’affaire des républicains et des démocrates.
Chaque voix comptera dans les villes et les campagnes ! Chaque citoyen est concerné. Dimanche prochain se joue aussi l’avenir de notre pays. Votez à gauche, votez socialiste, radical, communiste et vert, votez républicain !
24
FEV
2015
Le nouveau théâtre de l’Arsenal ouvrira ses portes à Val-de-Reuil en septembre prochain. Ce nouveau bâtiment, conçu par l’architecte Jean-François Bodin, offrira une jauge de 550 places qui pourra, dans une configuration élargie, accueillir jusqu’à 1000 personnes.
Appelé à devenir un des grands équipements culturels de la région, sa direction devra l’animer, établir des partenariats avec les acteurs culturels, assurer une programmation diversifiée. La ville a donc publié une annonce tant dans la presse locale que dans la presse spécialisée pour recruter celui ou ceux qui seraient en charge de cette mission. 45 candidatures provenant de la France entière ont été examinées. Le 16 février dernier, le jury, présidé par Catherine Duvallet, 1ère adjointe, et composé pour moitié d’élus municipaux et pour moitié de professionnels du spectacle, a reçu les candidats sélectionnés lors du premier tour en décembre dernier.
A l’issue de ces entretiens durant lesquels les candidats ont pu présenter leur projet, le jury a désigné l’équipe lauréate constituée de Dominique Boivin et Jean-Yves Lazennec.
Dominique Boivin, chorégraphe est, depuis 1991, Directeur artistique de la Compagnie Beau Geste, en résidence à Val-de-Reuil, créée en 1981 par 7 danseurs issus du Centre National de Danse Contemporaine dirigé à l’époque par le chorégraphe américain Alwin Nikolaïs. Par le nombre de leurs diffusions autant au niveau national qu’international, certaines créations sont devenues emblématiques du style Beau Geste: « Mécaniques », spectacle pédagogique, « La Danse une histoire à ma façon » et « Transports Exceptionnels », spectacle qui continue son parcours à travers le monde après avoir été joué dans plus de 50 pays.
Jean-Yves Lazennec est metteur en scène, diplômé de Sciences politiques, licencié en études théâtrales à Paris III. Il a participé à l’Atelier-Théâtre des Quartiers d’Ivry et de La Belle de mai (MAC de Créteil). Cofondateur du Théâtre Universitaire de Paris X – Nanterre, il a été directeur des Études de l’École Supérieure de comédiens du CDN de Saint-Étienne. Depuis 2 ans il est le directeur artistique du Festival de théâtre « Côté Jardin » dans le cadre du théâtre des Chalands.
Deux disciplines, la danse et le théâtre sont désormais associées pour proposer des spectacles de qualité, accessibles à tous, dans une ville qui fête ses 40 ans. Milan Kundera a écrit « La culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. »
Val-de-Reuil est une ville de culture. Val-de-Reuil est une ville qui avance !
Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie
4
FEV
2015
La modernisation est un des dix chantiers que la Commune avait indiqués, en début d’année, être les siens et, dans cette perspective, l’importance de la dimension numérique à l’école et l’usage accru de la fibre qui, grâce à l’ANRU, équipe désormais son territoire était évidemment deux de ses principaux objectifs. Un nouveau pas vient d’être fait dans cette double direction.
Après avoir équipé plusieurs classes d’IPads, notamment à l’école Coluche, qui en modifient la pédagogie des cours et autorise un apprentissage différent du savoir, après l’obtention du label « collège numérique » pour Pierre Mendès France (qui en mesure déjà les premiers résultats concrets puisqu’il perçoit en fonction de cela crédits et moyens spéciaux), après avoir permis la mise en place d’« Hebdo’Net », visioconférences hebdomadaires entre les élèves de Val-de-Reuil et ceux des villes qui lui sont jumelées, notamment Workington au Royaume-Uni, après l’expérimentation à l’Ecole des Dominos (en premier avec Poitiers) d’« English for Schools », le tutorat par logiciel produit par le Centre National d’Education à Distance (CNED) pour aider les élèves du primaire et leur maître à apprendre les premiers rudiments de la langue de Shakespeare, dans le cadre de la stratégie gouvernementale pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, Val-de-Reuil va bénéficier au début du mois de mars d’une connexion à Très haut débit (100 mégabits) pour toutes ses écoles primaires, « ses » 3 collèges et son lycée.
Grâce à l’investissement fait par la ville dans le cadre du PPP, d’un coût global de 15 M€, dont 5 M€ pour la fibre optique, (et qui permet déjà la réception du signal télévisé par tous les foyers, la télégestion des 2000 points lumineux de l’éclairage, l’implantation des 30 caméras de la vidéo-vigilance), le CRIHAN (Centre de Ressources Informatiques de Haute-Normandie) va ouvrir son réseau sécurisé aux écoles primaires de Val-de-Reuil sous 6 semaines. On imagine sans peine ce que l’accès au Très Haut Débit (THD) permettra aux élèves et aux professeurs dès la rentrée des vacances scolaires d’hiver en facilitant, parmi beaucoup d’autres applications, des connexions plus nombreuses, plus rapides, de meilleure qualité, à des volumes d’informations plus diversifiés, plus lointains et plus volumineux.
Ce sera évidemment, mais pouvait-il en être autrement, une première dans notre région, notre département et notre agglomération. C’est un pas déterminant, que peut accomplir l’école publique, et seulement l’école publique, pour la réussite scolaire des enfants. C’est une avancée numérique décisive, à côté de la dématérialisation de la chaine comptable obtenue au début de ce mois et avant le branchement de tous les foyers, vers une commune connectée.
Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie